Le facteur crise amplifie la chose et le Président prend des airs de trotskiste à en faire pâlir Besancenot.
Au 31 mars la matrone des patrons doit rendre son devoir sinon le maître des lieux va lâcher les chiens.... en juin et voir... en septembre si on ne fera pas une... proposition de loi.
Même pas peur! lui rétorque la maldonne du MEDEF (Milliards Engloutis Dette Epongée par les Fiscalisés). Et pour cause! Nicolas Sarkozy cherche à gagner du temps pensant que le temps c'est de l'argent des riches que l'on n'a pas à redistribuer. Sûr de son coup, il compte bien sur les lenteurs de nos élus pour que la reprise excomptée en 2010 efface de la mémoire collective ces fâcheux contre temps .
Droit dans ses bottes (l'on parle d'un retour au gouvernement du célèbre auteur de l'expression), le Président de la République Française ne veut rien lâcher de son programme quitte à pratiquer la langue de bois. Certes il n'a pas été élu pour augmenter les impôts et d'ailleurs ce n'est pas ce qu'on lui demande. Faire croire que revenir sur des exonérations fiscales serait augmenter les impôts est une manipulation.
De l'exonération de charges sociales, que ce soit pour les zones franches ou des heures supplémentaires, aux emplois aidés en passant par le RSA qui permettra à l'Etat de payer à l'ex-RMIste une partie de son salaire à la place de son entreprise, démontre que le but du chef de l'Etat est de transférer les charges des entreprises à la collectivité nationale. C'est son fil rouge.
Mais on aurait tort de penser que le problème vient de la crise qui n'est que la conséquence d'un système qui n'a pas su se modérer.
La désindexation des salaires de l'inflation entrainant la perte de pouvoir d'achat et les oeuvres d'art exonérées d'ISF faisant dire à certains que cet impôt absurde fait payer les millionnaires en épargnant les milliardaires ont été institués par un gouvernement de gauche. Osera-t-on rappeler que c'est DSK qui défiscalisa les stocks-options?
Responsables mais pas Coupat, aucun n'ira prendre retraite dans une cellule louée par l'Etat.
Partager le travail élargit l'assiette des cotisations, permettant de les baisser voire de les supprimer (pas de chômage, pas de cotisations chômage). Au delà du côté social, humain que l'on a tort de ne pas intégrer en économie, tout le monde y gagne!
1789/2009 un même slogan semble réunir ces deux tournants de l'Histoire: PARTAGEZ SINON ON VOUS PRENDRA TOUT!