Ha fallait être sur la photo !
Et faire croire qu’on y était ! Réjouissons nous, je ne vais pas pleurer sur l’empire soviétique. Bon débarras.
Vingt ans après il fallait être sur la photo. L’on commémore des combats gagnés, pour oublier ceux que l’on ne mène pas ?
D’un mur en carton l’on refait l’histoire.
Il faut apprendre la lettre de Guy Môquet à nos fistons.
Pour oublier la rue Lauriston , tout ces gens que l’on gaza ?
De ghetto en ghetto, de Varsovie à Gaza, l’on sent comme une tentation de Venise.
Comme un néopétainisme, les fleurons de l’identité française de Taittinger à Renault.
Comme en quarante camarades !
Y a 20 ans la démocratie était mure et le Tibet rit à faire voter les morts !
Les droits de l’homme sont un sport. Une secrétaire d’état rama pour qu’ils soient compatibles avec les intérêts de la France.
Faudra-t-il avant vingt ans, l’envoyer de légion décorée,
et par un prompt renfort d’un nobelisé, faire Une des Corées ?
Deux cents ans d’histoire, des coupeurs de têtes aux murs de « sans papiers »,
l’histoire sans frontières de papier oublie les murs de sang.
L’on traite les humains aujourd’hier comme l’on traite les animaux aujourd’hui dans des camps ou des labos.
Ce trait, fait de nous sans le savoir des collabos.
Deux cents ans et la chanson, histoire de mémoire, est toujours en berne.
Ca ira, les aristocrates dorment ce soir, à La Lanterne.