Alors pourquoi attendre que nos édiles, nos experts, nos élites, nos guides, nos prophêtes, nos dieux nous disent ce qu'il faut faire? Ne le savons nous pas déjà, au fond de nous, comment agir sans nuire?
Que l'opprimé n'attende pas de l'oppresseur, sa libération; que l'exploité n'attende pas de son exploiteur, sa coopération; que la victime n'attende pas la grâce de son bourreau. Que peut attendre le miséreux de celui qui se nourrit de lui? Par définition cet espoir est vain. La solidarité est d'abord horizontale, pas verticale!
Avons-nous besoin de Copenhague, pour savoir que polluer tue? Avons nous besoin d'être au pied du mur, pour savoir que les guerres, les maladies, la famine, l'esclavage sont à combattre et non à encourager?
Peut-être pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, nous avons les moyens de presque tout résoudre. Nous vivons une période formidable où tout est possible, où tout se réinvente!
Attendons tout de Copenhague! Exigeons tout de Copenhague! Que ce soit un premier pas pour l'Homme vers la sortie de la barbarie, d'une prise de conscience du spécisme. Que l'on cesse de penser humain quand on entend terrien!
Le plus important n'est pas d'où tu viens, mais ce que tu es! Le plus important n'est pas qui tu es, mais ce que tu fais!
N'attendons rien de Copenhague, agissons ici et maintenant! Et tant mieux si Copenhague n'écoute pas le chant des sirènes.
Le XXIème siècle sera végétarien ou ne sera pas!