Google lance un serveur DNS auquel tous les internautes pourront faire appel. A quoi cela sert-il ?
Lorsque vous vous connectez à Internet, vous êtes identifié sur le réseau par un numéro unique qu'on appelle "adresse IP". Cet identifiant est composé de quatre nombres compris entre 0 et 255 séparés par des points. Par exemple : 81.243.241.104
Lorsque vous souhaitez accéder à un site, vous introduisez un nom de domaine dans la barre d'adresse. Votre navigateur, lui, n'appelle pas ce nom de domaine mais l’adresse IP du serveur sur lequel le site demandé est hébergé. Pour connaître cette adresse IP, le logiciel interroge un serveur DNS qui associe les noms de domaine et l'adresse IP du serveur sur le réseau.
Personnellement, vous ne devez rien faire pour choisir le serveur DNS auquel vous faites appel. Par défaut, c'est le serveur de DNS de votre fournisseur d’accès à Internet qui sera utilisé.
Si vous le souhaitez, vous pouvez choisir de faire appel à un autre serveur DNS : celui de votre hébergeur ou, dès à présent, le service Google Public DNS. Voici la manière de procéder :
- Cliquez sur l'icône représentant votre connexion au réseau local, en bas à droite de la barre des tâches
- Cliquez sur le bouton propriété
- Sélectionnez "Protocole Internet (TCP/IP) et Cliquez sur propriété
- Dans l'onglet "Général", au lieu de l'option automatique "Obtenir les adresses des serveurs DNS automatiquement", cliquez sur "Utilisez l'adresse des serveurs DNS suivantes"
- Entrez l’adresse du service de Google : 8.8.8.8 et 8.8.4.4
Reste que, même si le but avoué est de d’accélérer le Web, par ce service, Google vient de franchir une étape supplémentaire dans son contrôle de l'activité de l'internaute. En effet, si vous êtes un fanatique de Google, vous pouvez ne plus faire appel qu'à ses services :
- votre système d’exploitation (Chrome OS)
- votre navigateur (Google Chrome)
- votre moteur de recherche (Google)
- votre résolution de nom de domaine
Si vous êtes un tant soit peu paranoïaque, posez-vous la question de savoir l'usage que Google pourrait faire de cette main-mise...