Avant que tout le monde ne s'emballe, et que l'histoire prenne une autre tournure,je voudrai bien éclairer l'affaire citée dans le blog weld byrsa (ici) et avant tout, faire part de mon soutien à la journaliste qui a dû subir l'impolitesse, le manque de tact et l'arrogance de Houssem Sehli, Atef Ben Hssine et un responsable d'Alkaz'art dont j'ignore le nom. Pourquoi elle a subi tout cela? Parce qu'en journaliste intègre, elle a fait son travail, et publié sa critique de la pièce Faute de frappe, en disant qu'on s'attendait à mieux et que la pièce était moyenne.
Je ne peux pas m'étaler sur tous les détails de cette histoire, car je ne suis pas là pour alimenter les scandales (et Dieu sait combien on aime les scandales et les rumeurs qui partent au quart de tour). Cela dit, et pour rendre à César ce qui appartient à César,je peux dire que j'ai lu l'article et qu'il était très correct, la journaliste n'a fait que son travail, une critique fondée de la pièce (que tous ceux qui l'ont vue peuvent confirmer sa médiocrité), ce qui a déplu aux concernés, qui s'attendaient à ce qu'on les caresse dans le sens du poil. Face à l'attitude très désagréable, indécente et choquante des trois cités plus hauts, la rédaction a préféré retirer l'article et éviter les accrochages et les débordements.
N'empêche que le problème qui se pose est le suivant: un journaliste doit-il s'interdire de critiquer une pièce de théâtre? Comment une personne (qui prétend être un artiste) peut se permettre de crier sur une journaliste qui n'a fait que son travail? le travail d'un artiste n'est-il pas soumis à l'évaluation des spectateurs et la critique des journalistes? On est en train de critiquer le travail et non la personne, mais bien sûr, cela ils ne le comprennent pas... Messieurs vous êtes bien loin de l'art, et encore plus des artistes...