Les entreprises alsaciennes placent le volet économique avant l’environnemental au rang des actions qu’elles peuvent mener au titre du développement durable, selon une étude régionale présentée jeudi à Strasbourg .
60% des entreprises identifient le développement durable avec le « juste équilibre entre le progrès social, l’efficacité économique et le respect de l’environnement» , ses trois piliers constitutifs. Seulement 28% l’assimilent à la seule préservation de l’environnement.
Cette réponse « distingue l’Alsace du reste de la France» , a estimé Pascal Jan, directeur d’Idee Alsace, une association qui fédère 110 entreprises régionales engagées dans le développement durable.
Le bien-être au travail, la croissance économique, la lutte contre le chômage et la précarité arrivent en tête des citations en réponse à une autre question sur les actions que chaque entreprise peut mener. La lutte contre la pollution de l’eau, des sols et de l’air s’intercale toutefois en deuxième position.
L’épuisement des ressources naturelles ne se classe que 7e alors qu’il est considéré comme le second enjeu le plus important derrière la pollution, signe d’un distinguo qu’établissent les entreprises entre ce qu’elles peuvent faire au quotidien et les grandes problématiques mondiales qui dépassent leur cadre, selon les auteurs de l’étude.
Selon Idee Alsace, ces chiffres résultent du poids important des petites structures (10 à 20 salariés) et des services dans l’échantillon établi pour être représentatif de l’économie alsacienne.
Le baromètre, dont cette version était la première complète après un test en 2007, sera édité tous les deux ans, a dit Idee Alsace.
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