Sublime, inhale (deux*)

Il y a quelque chose que j'aime bien, mais je vous l'ai déjà dit, quand je vais dans une parfumerie, c'est quand on m'offre des échantillons. Et puis des fois, les échantillons, on me les envoie chez moi. C'est le cas de L'Occitane, chez qui j'ai dû malencontreusement laisser mon adresse un jour. Et voilà qu'ils m'envoient des échantillons de leurs nouveaux parfums.

Naïf que je suis, je les ai essayés, en oubliant qu'un parfum sur deux me rend malade, je sais pas, je dois être allergique à un truc, ça me prend le nez, me fait mal aux globes oculaires et me donne une migraine impossible à dégager de la journée. C'était l'état dans lequel j'étais hier.

Le client qui me trouvait déjà très courageux d'être là, à une heure tardive***, me dit, alors que je lui préparais son emballage cadeau : sublime****.

Vu mon état, j'ai dû lever sur lui les yeux d'une vache laitière. Il a donc jugé bon de préciser : je parle du paquet*****.

* En fait c'est pas particulièrement une suite, mais j'avais envie de réutiliser ce très subtil jeu de mots, et déjà que je travaille un premiernovembre j'allais pas non plus me fatiguer à pondre un titre qui irait bien avec ma note et qui pourtant ne serait pas mieux que ça**.
** C'est sur le "ça" précédent qu'il faut cliquer pour accéder à la note qui avait le même titre sans avoir aucun rapport.
*** Mais j'ai déjà indiqué que j'étais un héros.
**** Je sais, il aurait dû dire superbe, mais d'une part ce n'était pas le même client, oh non, ce n'était pas le même, et d'autre part je lui ai dit qu'il fallait dire superbe, il m'a dit qu'il savait mais qu'il préférait définitivement dire sublime alors personne n'allait l'empêcher de dire sublime*****.
***** Et je rappelle que le client est roi, il ne peut pas avoir tort (parfaitement, j'ai réussi à renvoyer deux fois à deux endroits différents à cette note de bas de page, c'est virtuose)