Allo maman Bobo !

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui vous aurez droit à deux posts !

Cela fait maintenant plus d’un an que nous sommes arrivés en Australie.

La vie ici est très agréable, il fait souvent soleil, la ville est en harmonie avec la nature, nous voyons quotidiennement des choses magiques comme des perroquet de toutes les couleurs, des dauphins, l’océan Pacifique, … Nous avons aussi ici rencontré des personnes en or qui sont désormais nos plus chers amis de Sydney.

Bref notre vie ici est magique, pourtant je viens de déposer nos 3 derniers hôtes à l’aéroport (une pensée pour eux qui doivent quitter le sol Austral au moment où j’écris ces quelques lignes) et de rentrer à maison et là, gros blues. L’appartement désespérément silencieux, leurs affaires ne sont plus ici. Seul quelques subtiles traces de leur passage persiste…

Lorsque l’on part comme nous l’avons fait, il est difficile de dire au revoir au gens que l’on aime. Que ce soit la famille ou les amis. Pourtant, une fois ici bercé par le quotidien, ça n’a rien de monstrueux.

Lorsque les amis nous annoncent leur venue,  on ne réalise pas vraiment avant de les voir en chair et en os et que notre quotidien va être chamboulé pour quelques jours ou semaines.

Il est vrai que l’on peut entretenir des relations à distance avec les technologies actuelles mais voir les personnes chères en vrai est totalement différent. Les moments que l’on partage ensemble ici sont merveilleux, beaucoup plus intenses que par le passé. Le plaisir de faire découvrir notre vie, partager l’aventure avec eux, retrouver des personnes entières avec toutes leurs qualités et leurs défaut après un an d’aventure, ce sont, je trouve des sentiments que nous n’aurions pas ressentis aussi fortement en France.

Malgré tout cela, lorsque les personnes repartent, c’est toujours la même peine (plus ou moins forte selon la relation avec les gens), difficile à cacher et a encaisser.

L’expatriation est pour l’instant une expérience que je ne regrette absolument pas mais je voulais tout de même partager un peu de cette forte peine de que l’on ressent lorsque l’on vous voit repartir. Distance et décalage horaire oblige, cette douleur doit être digérée tout seul et me donne un sentiment d’abandon et d’isolement.

Ne vous méprenez pas, nous sommes aux anges quand des amis viennent ici, donc continuez à prendre des billets pour Sydney, on vous y attend de pied ferme !

Ps : Tit, Step, Dav merci pour ces moment que nous n’oublierons pas de si tôt. Bon voyage.

Denis