En ce premier jour d'été...

… nous comptons les jours qu’il nous reste, à faire les cartons, préparer les vacances et réviser l’IELTS (le test d’anglais que Denis doit réussir pour le visa). Plus que 15 petits jours avant le déménagement et le départ en Thailande !

Mes cours

Je débute ma carrière d’étudiante étrangère par de l’anglais, donc ça va (en février commencera le fameux cours de “business”). Je dirais même que c’est intéressant, non seulement pour mon anglais, mais aussi pour Denis qui bénéficie ainsi de mes cours pour son IELTS.

Parmi mes “copains de classe”, beaucoup sont brésiliens, parce qu’ils n’ont pas droit au Working Holiday Visa. Il y a aussi beaucoup beaucoup de gens qui galèrent afin d’obtenir la résidence permanente. Certains étaient sponsorisés, une bonne situation, puis se sont fait licencier durant la crise et se retrouvent désormais à combiner petits boulots et études le soir. Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir être freelance.

D’autres ont tout simplement beaucoup économisé et vivent en colloc une vie d’étudiants fauchés. Bref une bonne affaire pour l’état australien que tous ces gens qui souhaitent immigrer à tout prix !

Un dimanche ordinaire

Ce week end nous sommes partis camper du côté des Myall Lakes, à 3 h au Nord de Sydney, pour fêter l’anniversaire d’une copine. Deux jours à la “roots” et un samedi soir autour d’un feu de camps.

Dimanche, après une petite rando, nous partons tous à la plage surfer. Si je suis encore loin d’être une pro dans ce sport, j’adore y aller en groupe : nous nous retrouvons tous sur la même vague, dans une eau turquoise, chacun tentant de ne pas racler le fond avec les dents (enfin surtout moi).

Ce dimanche donc, Christophe nous demande à tous de sortir de l’eau DE SUITE. Il nous raconte avoir vu une grosse forme noire à 2 mètres de lui. Un autre du groupe confirme l’avoir vu. Nous scrutons l’eau de la plage lorsque l’alerte à requins retentit… Les lifeguards arrivent en bateau à moteur et indiquent la présence d’un requin… là où nous surfions ! Etait-ce notre odeur de cochon grillé qui l’a attiré ou seulement la curiosité ? En tout cas, nous avions pied lorsque le requin s’est montré.

PS : bien sur s’il avait voulu nous croquer il n’aurait pas attendu de se faire repérer… comme on dit ici si tu vois un requin c’est que tu es en vie, car tu ne verras jamais celui qui te mangera ! Ahaha !

Bienvenue en Australie.