Continuons nos joyeuses redécouvertes avec aujourd’hui un extrait de l’œuvre de Pierre Corneille (1606-1684). Il s’agit du monologue d’Auguste, tiré de la scène 2 de l’acte IV de Cinna.
Auguste vient d’apprendre par Euphorbe, affranchi de Maxime (qui s’est décidé, par amour pour Emilie, à trahir Cinna), la conjuration préparée contre lui. Il en est d’autant plus surpris et attristé que, peu d’heures auparavant, il a consulté Maxime et Cinna sur la question de savoir s’il devait abdiquer ou garder l’empire, et qu’il ne l’a conservé que sur les conseils pressants de Cinna.