Plusieurs contacts aux Etats-Unis confirment que la société approche de très près les éditeurs, que ce soit journaux ou maison d’édition pour leur proposer la diffusion de leurs contenus. Et les propositions seraient particulièrement attractives. Pas d’exclusivité, une répartition des gains à la hauteur de 30/70 en faveur des éditeurs. À mettre en regard de ce qui se passe sur le Kindle, pour qui l’on évalue la situation à du 50/50, voire 30/70 si le contenu est exclusif…
De quoi venir contrarier Amazon dans ses projets, évidemment. D’autant que le cybermarchand aurait quelque peu frustré les éditeurs, tous médias confondus, en exigeant des exclusivités, négociant des accords difficiles à gérer, notamment sur les baisses d’achats. « La tablette changera évidemment cette situation. Elle pourrait également rendre les livres numériques plus attractifs pour des secteurs comme l’éducation », explique Reiner, notamment en simplifiant et améliorant l’interaction avec l’utilisateur et le contenu.