La production de cette maudite tablette Apple, dont tout le monde parle mais que personne ne connaît, commencerait en février, estime un nouveau cabinet d’analystes, Oppenheimer & Co. Selon Yair Reiner, ses vérifications de la chaîne de fabrication de la firme de Cupertino montrent que tous les rouages sont prêts pour que commence la grande aventure. D’après lui, mais sur ce point, le petit Yair ne s’engage pas des masses, la machine aurait un écran de 10,1 pouces, et un prix de vente de 1000 $. Rien d’inédit…
Non, là où le bonhomme avance des éléments un peu plus sympas, c’est qu’il évoque une production d’un million d’unités mensuellement, avec cinq à six semaines de temps de fabrication. Donc, on passerait à une commercialisation vers mars ou avril. Et en attendant la venue du messie numérique, évidemment, la société prêche la très bonne parole auprès des éditeurs, œuf corse.
Plusieurs contacts aux Etats-Unis confirment que la société approche de très près les éditeurs, que ce soit journaux ou maison d’édition pour leur proposer la diffusion de leurs contenus. Et les propositions seraient particulièrement attractives. Pas d’exclusivité, une répartition des gains à la hauteur de 30/70 en faveur des éditeurs. À mettre en regard de ce qui se passe sur le Kindle, pour qui l’on évalue la situation à du 50/50, voire 30/70 si le contenu est exclusif…
De quoi venir contrarier Amazon dans ses projets, évidemment. D’autant que le cybermarchand aurait quelque peu frustré les éditeurs, tous médias confondus, en exigeant des exclusivités, négociant des accords difficiles à gérer, notamment sur les baisses d’achats. « La tablette changera évidemment cette situation. Elle pourrait également rendre les livres numériques plus attractifs pour des secteurs comme l’éducation », explique Reiner, notamment en simplifiant et améliorant l’interaction avec l’utilisateur et le contenu.