Sarkozy : humour en … DRH du PS … mais colère contre Fogiel et Méheut

En Alsace ce qui devait être une réunion confidentielle, entre Nicolas Sarkozy et des militants UMP, sans journalistes, ni caméras, a été filmé par … un téléphone portable.

Il fait une note « d’humour » sur le PS et plus précisément sur DSK, Lang, Kouchner, Aubry ou Royal ...
Vous savez ce qui manque au Parti socialiste ? C'est d'un directeur des ressources humaines.

Ils ont des talents, ils ne savent pas s'en servir.

Franchement, donc, j'ai choisi d'être leur directeur des ressources humaines.

Strauss-Kahn ? A Washington!

Kouchner ? Avec nous!

Jack Lang ? Avec moi!

Vous savez, une formation politique qui a des talents pareils et qui choisit Martine Aubry ou Ségolène Royal …

Ce qui provoque un beau tollé sur la toile, même si Jack Lang sur Canal + a pris la chose positivement.

Ce n’est pas son premier essai dans le genre, en septembre 2008, à Lagord à côté de La Rochelle (où venait de se réunir le PS), il avait lancé :

Je suis devenu leur directeur des ressources humaines. Savez vous que le problème des socialistes, c'est qu'ils ont des talents, mais ils ne les connaissent pas.

Donc, Kouchner avec moi,

Strauss-Kahn à New York avec un bon salaire.

Jack Lang, pas loin de moi, en tout cas pas à La Rochelle.

Et s'il faut continuer avec Claude Allègre, on continuera !

 

Mais, à contrario, le président selon Le Parisien, n’a pas apprécié les questions de Marc-Olivier Fogiel à Carla Bruni, qu’il a interpellé après avoir remis la Légion d’honneur à Dominique Farrugia, ex-Nuls.

Choqué que l’animateur ait demandé si elle l’aurait épousé s’il n’était pas président de la République …

Et Sarkozy de lâcher :

Je m’en souviendrai !
Un peu avant, au sujet de Canal + dont il n’apprécie pas le ton sarcastique :

Du temps des Nuls, c’était un humour non partisan qui ne s’attaquait pas aux personnes comme aujourd’hui !

Et il n’aurait pas salué ensuite Bertrand Méheut, patron de la chaîne.

L’humour si on le fait, on doit aussi l’accepter.

Quant à une question de journaliste, c’est la liberté de la presse, et si Marc-Olivier Fogiel n’aurait certainement pas posé cette question de mariage à Bernadette Chirac, à vouloir donner une image « jeune » de son couple, les journalistes s’adaptent au nouveau « ton » qui semblait être donné.

Folgiel qui trace sa route à l’habitude d’être attaqué, qu’il garde sa liberté de questions, c’est ce qui fait sa force.

Les médias ne sont pas la cause de tout, ni mauvais sondages, ni grèves, ils ne font que leurs métiers.

Crédit photo Eric Fougère