… les politiciens se foutaient ouvertement de la gueule du peuple qu’ils allaient joyeusement ponctionner.
Et puis tiens, un peu de musique pour commencer.
C’est très bien, les Beatles : terriblement 60s / 70s, mais tout à fait dans l’esprit passéiste de ce grand raout médiatique.
Évidemment, les médias français se sont empressés de relayer ces abus flagrants, tout en donnant un retentissement raisonnable au Climategate, compte-tenu de l’importance que revêt ces révélations pour les négociations qui ont lieu actuellement.
Ah tiens, non…
En fait et comme d’habitude, les pignoufs qui travaillent aux rédactions francophones continuent d’ignorer de toutes leurs forces ce qui se passe réellement.
Alors que le scandale se développe de plus en plus dans les pays anglo-saxons, alors que la plupart des médias occidentaux ont réellement commencé à couvrir les différents aspects (dont certains, assez nauséabonds) du Climategate, la presse française, les curseurs résolument coincés sur Autisme Maximal, continue son petit chemin pépère sur les sentiers de la désinformation outrancière, dans lequel le ridicule achevé des positions d’un Foucart ou d’un Huet donne une excellente mesure de la qualité générale de leurs rédactions, devenues des repaires de clowns coincés dans leurs artifices rhétoriques et dans une dissonance cognitive maintenant pathologique.
Maison Foucart & Huet, spécialiste des Tripes et Volailles
A ce point du constat, les réchauffistes auront beau jeu de dire que, finalement, le Climategate est très exagéré et que la presse ne devrait pas en parler autant. Mais zut de crotte, un journaliste – notoirement moins épuisé du bulbe que nos Laurel Huet et Hardy Foucart nationaux – a pris le parti étonnant (quel fat !) de relayer le travail d’un blogueur sur le Tiger Wood Index et s’est lancé dans une petite étude statistique sur, justement, le rapport entre le nombre de nouvelles dans la presse et le nombre de liens et le référencement d’un sujet.
En gros, on observe une assez bonne corrélation entre le niveau de référencement sur les moteurs de recherche (ici, le nombre de liens fournis par Google) et le nombre de pages du même sujet dans les news. Sauf pour un sujet.
Eh oui : le sujet « climategate » déclenche des millions de liens, et … pas de news. On pourrait dire que le sujet, ardu, technique ou très polémique, n’intéresse personne. Cependant, à la lecture de la liste des sujets proposés, on se rend bien compte que quelque chose ne tourne pas rond.
On peut dès lors se demander comment sera traité l’affaire du « Copenhagate » , sur la fuite d’un document normalement confidentiel et très polémiques, et dont la principale conséquence sera de probablement faire capoter les déjà pénibles négociations en cours. Là encore, nos étroits mousquetaires du Climat vont devoir faire preuve de beaucoup d’imagination pour éviter le sujet et ses conséquences.
En tout cas, gageons qu’ils continueront un moment à nous faire bien rire.