Les raisons sont très simples. En fait, il y en a 10 :
1. Parce que même s’il est né danois, a vécu sa jeunesse en Islande, il vit aujourd’hui dans la seule
ville pour laquelle je quitterai Paris : Berlin.
2. Parce que c’est un artiste, et que ça doit être cool de sortir avec un artiste. Surtout talentueux !
3. Parce que j’ai eu la chance
de voir son œuvre phare The Weather Experience à la Tate Modern en 2003,
4. Parce que the Weather Experience a été ma première fois en tant qu’acteur d’une œuvre d’art. S’allonger sur le sol en regardant ce soleil qui ne se couchera jamais était une expérience artistique unique. J’ai adoré. 5. Parce qu’il m’a permis de découvrir que l’art peut parfois être ni beau, ni provoquant, et que l’on ne doit pas forcément rechercher une qualité plastique ou sculpturale dans l’art. Et ça, ça fait bizarre ! Mais bizarre, agréable quand même.
6. Parce qu’il a recrée en 1993 dans son œuvre Beauty, un arc-en-ciel avec un tuyau d’arrosage crevé éclairé par des sources de lumière qui créent sous certains angles, des arcs-en-ciel.
7. Parce que je ne pense pas que j’aimerais l’art comme je l’aime aujourd’hui si je n’avais jamais vu une de ses œuvres (en vrai). C’est dingue de faire des œuvres qui ne sont pas esthétiquement « belles », mais qui créent des phénomènes naturels reliés à des souvenirs personnels : un coucher de soleil avec des amis, un arc-en-ciel que l’on essayait d’attraper avec ses doigts quand on était petit…
8. Parce que l’on a envie de vivre à Berlin avec lui, pour pouvoir aller quand on veut à la galerie de Christian Boros & Karen Lohmann, admirer ses Natures Artificielles. Et profiter du penthouse sur le toit du bunker de la Reinhardtstrasse !
9. Parce que je suis sûre qu’il sait cuisiner danois, islandais et allemand (eh, oh, ça va, c’est un article sur l’art, mais on a le droit de déconner un peu, non
10. Parce que son projet de pont va juste être méga ouf : Cirkebroen, Copenhague, 2012. Explication du concept par Eliasson lui-même : contrast to the long, straight pier, the winding bridge will reduce speed, turn focus. Rather than offering the fastest possible passage across the canal, the bridge will create small variations in the way we see the city
and open for a renegotiation of public space.” (reference : artinfo.com)
Beauty (1993) & Watergate -NY- (2008)
Cirkebroen, Copenhague, 2012