Parmi les différentes pollutions engendrées les activités humaines, on oublie souvent de citer celle du coton. Pour information, le coton est une fibre végétale qui entoure les graines du cotonnier qui est un arbuste de la famille des Malvacées. Depuis le 19ème siècle, le coton constitue la première fibre textile du monde avec près de la moitié de la consommation mondiale de fibres textiles. La culture du coton est la plus traitée au monde. La culture conventionnelle du coton est la plus polluante car elle consomme un quart des pesticides vendus sur la planète. La multiplication des traitements chimiques en agriculture s’ajoute le fait que nul ne s’est préoccupé de la présence d’éventuels résidus, puisque le coton n’est pas une culture alimentaire. Ces résidus vont polluer l’eau des rivières dans lesquelles les industries textiles rejettent leurs eaux usées. Cette eau qui peut-être servira à arroser les fruits et légumes que nous mangerons.
La seule alternative à cette pollution est le coton bio. Le coton biologique est moins gourmand en adjuvant chimique et en eau car celle-ci est souvent utilisée pour diluer insecticides et pesticides. L’agriculture bio n’utilise pas de produits de synthèse mais uniquement des pesticides naturels. En utilisant des pesticides naturels, l’agriculture bio répond directement aux risques pour la santé que représente le coton conventionnel. L’utilisation des pesticides naturels préserve la biodiversité des régions dans lesquelles le coton est cultivé et aide au maintien des espèces vivantes.
Ces informations mettent en évidence l’importance de la production du coton biologique pour éliminer les aléas sur la santé humaine et pour réduire le gaspillage et la pollution. De plus, avec le coton bio, les risques d’allergies sont moindres. Il faut noter que la peau peut absorber tous les produits chimiques éventuellement utilisés. L’impact sur la santé est encore plus important pour les jeunes enfants et les bébés. La peau des enfants est bien plus fragile que celle des adultes et il convient de toujours faire attention à la composition de leurs vêtements. Ainsi, les vêtements en fibre bio apparaissent comme particulièrement adaptés à leur bien-être. Le coton bio évite aussi les nombreuses maladies présentes chez les cultivateurs de coton traditionnel qui s’empoisonnent au contact des substances chimiques utilisées. Il est donc vital de produire du coton bio pour protéger les producteurs et leur famille, l’environnement et la population mondiale. Comme il est cultivé de manière moins intensive et de manière plus « durable », les fibres du coton biologique sont plus douces et de meilleure qualité que celles issues du coton conventionnel. Les vêtements sont alors plus solides et plus agréables à porter.
Aujourd’hui, le coton bio fait fureur, toutes les grandes marques de mode s’y mettent. Opportunisme ou réelle prise de conscience, espérons qu’il ne s’agisse pas d’un effet de mode. Les enjeux écologiques et éthiques sont tels qu’un achat du textile issu de coton bio mérite bien un petit effort financier. De plus, les habits en coton bio sont devenus jolis et tendances avec des imprimés et des couleurs qui allient écologie et esthétique.