(En france, les Francais(es) s'aperçoivent encore des grèves...et de l'échec du service minimum de Sarkozy)
Les conducteurs grévistes réclament une hausse de leur prime et des effectifs supplémentaires. Ils entendent également lutter contre ce qu'ils estiment être une dégradation de leurs conditions de travail.
Pourtant, le 20 mai 2008, Sarkozy a assuré à Orléans que l'Etat prendrait en main le dossier de la modernisation de la ligne de RER A, actuellement saturée, si les "oppositions stériles" et les "querelles politiciennes" locales retardaient les investissements nécessaires.
"Si l'Etat doit reprendre la main, l'Etat la reprendra[...]Le lendemain, soit le 21 mai, l'union régionale CGT d'Ile de France lui a répondu "chiche" :
Je ne laisserai pas les passagers otages de situations inacceptables de lignes de RER vétustes, où chaque jour un million de passagers s'entassent, assistant impuissants aux affrontements stériles et à la vétusté des investissements", a-t-il ajouté.
"Assez de démagogie, des actes", a demandé la CGT dans un communiqué.Plus tard, le 27 mai sur RTL, Sarkozy déclare reprendre fait et cause pour la ligne du RER A :
"Ah bon, parce que vous trouvez qu’une ligne de RER fréquentée par 1,1 million personnes c’est pas digne du président de la République ? Ah bon !"
"Ok ! Le président de la République il doit s’occuper de la principale ligne de transports en commun[...]'
'Comment puis-je être crédible sur la priorité aux transports en commun et laisser des joutes politiques politiciennes qui prennent en otage une ligne de RER ?'
Alors, Ou en sommes nous aujourd'hui ?