La puce

   L’infatigable baroudeuse saute sans arrêt

   D’un point à l’autre de ton anatomie

   Et se niche dans tes recoins de peau cachée

   Pour mieux te piquer car elle n’est pas ton amie !

   T’es farci des morsures d’une invisible ennemie,

   Tu ne la vois jamais et ne l’entends pas non plus

Mais elle te frappera fort en fonction des envies :

Bonjour les gros boutons sur ta peau blanche et nue…

Il faut bien l’écraser, la détruire, la noyer,

Car rien ne garantit en fait vraiment jamais

La certitude et la promesse garantie assurée

D’en être pour toujours enfin débarrassé.

Tu peux la jeter où tu veux sans souci :

Elle s’intégrera vite discrètement sans un bruit

Et ne sera repérée qu’à la fin c’est la vie

Quand ils se gratteront tous, avec frénésie !

La puce est passée et elle est très attentionnée

Comme son ami moustique elle peut recommencer,

Elle a de nombreuses caches pour se multiplier

Bon courage mon ami t’as pas fini de stresser !

Sus aux répulsifs, bonbonnes et à tous les poisons !

Et aux pièges à insectes et aérosols à foison,

Et de 10 arguments choc en 20 promesses de carton

Les puces intoxiquées, une par une mourront…

Elles crèveront toutes enfin empoisonnées

Comme hélas ta tronche qui était à côté,

Ta tranche de pain aussi et même ta tasse de thé

Car l’insecticide final, va tout contaminer.

La puce ou le pschitt c’est carrément pas gai

Et va falloir te gratter ou alors t’asphyxier

Ou rapidement choisir de très vite boycotter

Les nombreux animaux qui traînent abandonnés.

SPA pas ton truc ? T’iras pas les chercher ?

Toi c’est le Tacotac que tu préfères gratter ?

 
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