Le bourreau évanoui la victime pleure l’absence
En plein état de veille dans la détresse immense
D’une longue nuit blanche, solitaire et intense.
Disparus bien enfouis et complètement perdus
Les frissons enclenchés par les notes du clavier,
Messages instantanés, impudiques à souhait…
Elle peut enfin souffler, se reprendre, respirer
Et cesser de haleter pour mieux se concentrer
Sur un repos béni on ne peut plus mérité.
Extinction de l’ordi : il va falloir partir,
Oublier les excès terminer de gémir
Et retourner s’allonger pour penser à dormir !
Bien finies ces folies et rangés tous les gadgets,
Et du fond de son lit elle a l’air un peu bête
De s’être dévoilée ainsi au miroir d’alouettes.
L’histoire en pointillés n’a pas l’air de finir
Et peut se raviver au moindre souvenir
D’images déplacées ou de délicieux soupirs.
Un clic qui sollicite et c’est redémarré :
Les deux jambes écartées cerveau manipulé
Embarquement gratuit nouveau tour assuré.
Un bourreau une victime restent tard connectés
Encore et toujours plus, et peinent à s’arrêter
Tant qu’il y aura le net et l’électricité !
Relation insolite, étonnante, spontanée
Bien dépourvue de chair à fort imaginaire
De sensations extrêmes garanties à tester...
Ca te tente ? Tu connais ? Tu le fais ?
T’’aime être dominé ? T’as envie d’essayer ?
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