Et on découvre une population très préoccupée par le possible allongement de leur carrière professionnelle. Quand on leur parle d’anticiper le départ à la retraite à taux plein, ils répondent oui à 42,6 %. Ils sont cependant 37,3 % à souhaiter partir dès la retraite à taux plein. On en trouve 8,9 % prêts à prolonger leur activité. Et les professeurs des écoles sont les plus nombreux à vouloir partir avant la retraite à taux plein à cause du bruit des élèves pénibles et de la charge de travail.
En cause, on trouve à 85,6 % l’usure par le travail, 80,4 % en raison du stress ou encore 68,7 % pour des raisons financières. Avant ce départ, ils sont 58% à vouloir bénéficier de mesures d'aménagement de leur temps de travail. Malheureusement pour eux, l’ancien système, qui permettait d’être à 50 % payé 80 % n’existe plus…
A 92 % les sondés souhaitent que l’Education nationale s’occupe davantage de leur santé. On peut les comprendre surtout quand on sait qu’il n’existe pas de médecine du travail au sein de la grande maison !
Cette enquête laisse à penser aux syndicats que les futurs aménagements de la retraite, encore dans les cartons du gouvernement, ne se feront pas sans conflits sociaux majeurs.