C'est le site de Désirs d'Avenir du Vème
arrondissement qui s'en fait l'écho.
Une recension récente des publications scientifiques donne le CNRS comme premier auteur d'articles, "devant Harvard, Oxford, la NASA ou IBM".
Bon, on peut chicaner et estimer que le CNRS est une institution sui generis, difficilement comparable, et les commentateurs de Désirs d'Avenir ne s'en privent pas.
Il n'empêche que pour un pays qui n'était pas censé pouvoir se débrouiller tout seul, c'est un résultat correct, à poser à côté de celui du Rafale (c'est la journée béret/baguette aujourd'hui). Comme quoi, il est parfois plus simple de cmopter
sur ses propres forces que sur celles de ses 26 27 28 voisins.
De toute façon, pour le CNRS, il s'agit du chant du cygne puisque notre destin est de nous engluer dans les affaires européennes.
Pour le CNRS, très clairement, le démantèlement est en marche, sous le coup de politiques européennes là encore - lire un billet antérieur à ce sujet, Lettre à B. sur l'Europe et le démantèlement du CNRS. Un commentateur de DA l'écrit aussi :
"Lorsque le CNRS et quelques autres (INSERM, INRA, INRIA...) auront été (bientôt) réduits au rôle d'agences de moyens, et la recherche recentrée sur les Universités, peut-être certaines
des Universités accéderont-elles enfin aux 100 premières places des classements internationaux ? Rien n'est moins sûr..."
J'allais écrire qu'ils sont bien chez Désirs d'Avenir. Non. Je n'oublie pas que, par delà son style qu'on peut aimer ou pas, Ségolène est partisane de plus d'Europe,
et d'une élection au suffrage universel direct du président de ce machin. Comme Sarko, elle tente de faire accroire qu'elle défend les intérêts et la démocratie française, lors qu'elle n'a en tête
que la fuite en avant dans les mirages européens.