14 jours pour répondre à la question suivante : De combien de tonnes de CO2 chacun est-il prêt à réduire ses émissions ? Combien d’argent les plus riches sont-ils prêts à mettre sur la table pour les plus vulnérables ?
Sous ces deux questions simples, des sujets que les industriels doivent prendre à bras-le-corps, évoquer le sommet, c’est un peu ajouter du charbon à Newcastle, note de façon peu écolo l’éditorialiste Alexandre ADLER: le sujet écrase tous les autres en une des journaux du globe. 56 journaux dans 45 pays se sont d’ailleurs fendus d’un éditorial commun pour souligner l’urgence climatique. (un édito sous licence créative commons, pour rester dans l’appel à l’appropriation de l’enjeu par tous). Cette fichue « responsabilité commune mais différenciée » qui a failli mettre les quelques espoirs d’accord international par terre, tant la Chine et l’Inde reculaient à payer quoi que ce soit pour une révolution industrielle que d’autres ont pu accomplir sans entraves vertes.