Oh! Dites-moi en quelles mers
n’aurons-nous pas sans le vouloir
longtemps trop navigué
Tous les sillages sont amers
Claque le vent dans la misaine
Frappe la vague sur l’étrave
La vie nous glisse entre les doigts
comme fuient de nous les rivages
aux vocalises des sirènes
Quatre notes qui sont leur chant
Une goutte de vif argent
dans le vivier
broussailleux d’algues de ta mémoire
Eclats de rire éclats de voix
O délicieuses vocalises
Faut-il se souhaiter encore
d’heureux naufrages…
(Jacques Gaucheron)