Jean-Rémi nous fait un ptit cours d'économie...heu!.... pas franchement solidaire
"bonjour , petit sujet sur l'économie L'histoire d'un petit village et l'histoire du bistrot de GINETTE pour comprendre simplement la Crise.
Une fois dans un village, un homme apparut et annonça aux villageois qu'il achèterait des singes pour 10 $ chacun. Les villageois, sachant qu'il y avait des singes dans la région, partirent dans la forêt et commencèrent a attraper les singes. L'homme en acheta des centaines à 10$ pièce et comme la population de singes diminuait, les villageois arrêtèrent leurs efforts. Alors, l'homme annonça qu'il achetait désormais les singes à 15$. Les villageois recommencèrent a chasser les singes. Mais bientôt le stock s'épuisa et les habitants du village retournèrent à leurs occupations. L'offre monta à 20$ et la population de singes devient si petite qu'il devint rare de voir un singe, encore moins en attraper un. L'homme annonça alors qu'il achèterait les singes 50$ chacun. Cependant, comme il devait aller en ville pour affaires, son assistant s'occuperait des achats. L'homme étant parti, son assistant rassembla les villageois et leur dit : « Regardez ces cages avec tous ces singes que l'homme vous a achetés. Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu'il reviendra, vous pourrez lui vendre a 50$. » Les villageois réunirent tout l'argent qu'ils avaient, certains vendirent tout ce qu'ils possédaient, et achetèrent tous les singes. La nuit venue, l'assistant disparut. On ne le revit jamais, ni lui ni son patron, que des singes qui couraient dans tous les sens. Bienvenue dans le monde de la bourse !
Crise des subprimes : une explication très simple pour ceux qui essayent encore de comprendre.
Alors voilà, Mme. Ginette a une buvette à Reichshoffen, dans le Bas Rhin.
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.
Vu qu'elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base du
"calva" et du ballon de rouge.
Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, (Crédit Agricole) quant à lui, pense que les "ardoises" du troquet
constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme.
Ginette, ayant les dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles
financiers que nul n'est capable de comprendre.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres,
aux Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement
inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme. Ginette).
Ces "dérivés" sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés
financiers de 80 pays. Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet
de Reichshoffen n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.
Les contribuables viennent en aide aux banques et la buvette de Mme. Ginette fait faillite.
Salut, c'était pourtant simple!!!! et tous le monde trinque!!!"