Et voilà, j’ai fait ma première course, et pas la moindre
La SaintéLyon 2009, course devenue rendez vous majeur du trail et de la course à pied avait lieu dans la nuit de samedi à dimanche (enfin plutôt très tôt le dimanche matin).La première bonne nouvelle est que j’étais entier au départ, pas de cheville en vrac, pas d’accident de Velib ni d’autre soucis, bref, prêt à en découdre. Petit résumé d’avant, pendant et après course.
(Attention, article long :p)
Arrivé sur Lyon dans la journée de samedi, nous avons un peu galéré en voiture, à cause de la fête des lumières, un événements très important à Lyon avec une foule de gens qui se promenaient dans les rues de la ville. De notre côté, c’était repos forcé et ingurgitation forcée d’une bonne plâtrée de pâtes :p
Pour cette course, nous étions invités par l’organisation grâce à un partenariat avec le site hawapi.com dont Thomas est l’un des rédacteurs.
Et le gros avantage de ce sponsoring est le fait que nous n’avions pas besoin d’arriver trop tôt pour retirer nos dossards. Nous sommes arrivés à 23h, 1h avant le départ des solos et nous avons un peu flâné dans le hall réservé aux participants.
La scène était impressionnante, dans cet immense salle se trouvaient les divers stand des sponsors (Petzl, Areva, Nike, La Région Rhone Alpes etc…) et une foule de coureurs, tous en tenue, prêt à en découdre. Dans une odeur de crème chauffante, de boisson énergétique, on pouvait voir des gens se reposer sur des matelas, s’échauffer ou échanger dans une ambiance surchauffée et bonne enfant
Pour voir faire une idée du nombre de gens présent, l’organisation annonçait avoir dépassé les 10 000 inscrits !
Les inscriptions étant limitées à :
- 400 équipes en relais par 2 (soit 800 personnes)
- 400 équipes en relais par 3 (soit 1200 personnes)
- 550 équipes en relais par 4 (soit 2200 personnes)
- Tout le reste étant des participants en solo, soit en course soit en randonnée
Une fois le dossard récupéré, retour à la voiture pour un dernier petit repos et temps pour moi de me mettre en tenue.
J’ai opté pour un pantacourt, mon Craft et un haut manches longues Décathlon, une paire de gants en polaire, une frontale Petzl Tikka 2 avec des piles neuves.
Dans mes poches, mon iPod Nano, une paire d’écouteurs, une barre à la pâte d’amande, un paquet de biscuits et une couverture de survie (obligatoire pour la course).
Nous retrouvons une autre équipe en trio qui participe à la course, c’est cool, je n’était pas tout seul dans le sas avant le départ
Départ groupé, le speaker met l’ambiance, il ne fait pas froid, entre 5 et 10° et c’est l’effervescence. Je suis arrivé tôt sur la ligne, donc j’ai pu partir devant et ne pas être coincé dans la foule, bon point de ce côté là.
Et voilà le compte à rebours final ! C’est parti pour 6 km de route pour sortir de Saint Etienne. Difficile de calé son rythme avec tout le monde qui court autour de soir, je regarde souvent mon iPod pour avoir une idée de ma vitesse et me rends compte que je ne vais pas très vite, je me force donc un peu à accélérer, pas assez au final. Après coup, je me dis que sur cette portion, j’aurais pu aller plus vite.
Arrive la première grosse difficulté, une route en montée sur un peu plus de 2km, la pente est continue donc ça passe tranquille, je suis même étonné de la facilité avec laquelle je monte.
Arrive les premiers sentiers et la boue est omniprésente, le terrain est gorgé d’eau et le troupeau de solo passé avant nous à bien défoncer les chemins :p En plus autant en sortant de Saint Etienne il y avait des réverbères et les lumières de la ville, autant là, c’est sur la frontale qu’il faut compter
Jusqu’ici tout va bien, nous arrivons sur un plateau avec des champs et le parcours passe de petites routes à de gros sentiers. Pas de soucis majeur, juste que nous rattrapons les gens qui font la course en randonnée et pas en courant et qu’il ne sont pas très disciplinés, il faut donc un peu slalomer et parfois en descente et dans la boue ce n’est pas évident :p
J’avoue, j’ai un peu marché dans quelques montées bien rudes, mais je rattrapais mon retard en fonçant dans les descentes :p La course bat son plein, je tiens le coup, tout se passe bien, arrive les derniers kilomètres et à la sortie d’un petit bout de forêt se dresse devant moi la dernière montée de ma partie, devant moi, serpentent une myriade de frontales qui s’élèvent vers le sommet de cette colline, la montée est rude, le terrain pourri, les jambes sont un peu fatiguée et je n’ai pas eu le courage de tout faire en courant (cf le gros trou dans la fin de la courbe Plotrun) mais je ne sais pas si j’ai perdu beaucoup de temps vu que les gens autour de moi soit marchaient comme moi, soit couraient presque à la même vitesse que moi marchant
Le dernier kilomètre n’est qu’une formalité, mais sans non sans bonheur que j’ai passé le relais à Thomas qui avait pour mission de parcourir les 29 kilomètres suivant !
Au final, je fais un temps de 1h33 pour 16km, pas extraordinaire, mais avec beaucoup de dénivelé et des conditions difficile, je suis plutôt satisfait mon relai
Thomas s’élance donc sur la partie centrale du circuit, et nous rejoignons la voitures pour le rejoindre au relais suivant. Quelle idée ont eu mes deux acolytes de garer la voiture tout au sommet du village ??? La montée est presque pire que toute ma course, je suis sur les rotules, mais il ne faut pas trainer pour rejoindre le relai suivant ! Une fois à la voiture c’est un réel réconfort de quitter mes vêtements trempés et de boire un peu, par contre j’avais vraiment l’estomac noué et je n’étais pas très bien dans la voiture pendant les premiers kilomètres.
Arrivé au relai, j’ai monté la garde en mode couché dans la voiture pendant que Benjamine reprennait le flambeau pour finir cette magnifique course. Thomas a parcouru les 29km en 2h40 et nous passons de la 120ème place à la 42ème place au classement « relais de 3″ ! Chapeau bas mec ! On voit l’expérience qui parle, car il avait déjà participé 2 fois à la course.
Je reprends un peu vie et nous voilà en route pour le palais des sport de Gerland.
On y découvre la dernière ligne droite avant la ligne d’arrivée :
Et aussi les premiers arrivant !
Le gagnant de l’épreuve, Christophe Malarde, n’aura mis que 4h 53min et 32s pour parcourir les 69km de course !!!
Notre benjamin Benjamin, arriveras aux alentours de 7h20 du matin, fourbu, épuisé par la dernière montée de Fourvière et par l’infinissable parcours des quai de Saone, mais heureux ! Notre relai a bien marché, nous finissons la course en 6 heures 20 minutes et 7 secondes, et 40 ème sur 370 équipes inscrites en relais à 3 !!!
C’est après l’effort que vient le réconfort, dans l’immense salle, est proposé un petit repas avec un bonne ration de pâte, un fruit, une compote, un morceau de fromage et du pain, un peu étrange comme petit déjeuné mais pas si mal au final
Et finalement, retour au bercail, le soleil s’est levé, nous allons nous coucher, fatigué mais content d’avoir participé à cette course magnifique.
Encore bravo et merci aux organisateurs et aux bénévoles qui ont géré et organisé avec brio cet événement !
N’hésitez pas à aller lire le résumé publié par Thomas sur hawapi.com
Voilà c’était ma première course et je pense que j’en garderais un très bon souvenir ! Une bonne ambiance, un trio vraiment sympa, et une performance plus qu’honorable à la clé
Promis, l’année prochaine je ferais mieux
Petit bilan après course :
- J’aurais du partir plus vite sur le plat, pour grappiller quelques précieuses minutes
- Je n’aurais pas du prendre trop de chose dans mes poches, les écouteurs ne m’ont pas servi sur un course aussi courte et avec tout le monde autour, je n’ai pas mangé mes biscuits etc…
- Très mauvaise idée les gants en polaires, certes c’est chaud au début mais dès que j’ai commencé à courir, j’ai eu trop chaud, donc ils sont devenus humides et donc ensuite comme ils étaient humides, j’avais froid
- Cette coure me motive vraiment pour le semi marathon de Paris qui aura lieu dans tout juste 3 mois !!!