La droite parlementaire dure vient de sanctionner gravement la position du jeune chômeur de moins de trente ans qui ne trouve pas de boulot.
Entre autres fantaisies, les gras, replets et roteurs parlementaires des partis bourgeois, juste après le café et avant la tourte de Linz, ont décidé que « quand on est jeune on n’a qu’à s’adapter et à faire n’importe quoi comme job » : la nouvelle notion de travail « convenable » qui va devoir être mise en œuvre par les orfèvres en matière que psychologie que sont les sbires des ORP, occupés qu’à une seule et unique chose : préserver leur propre bout de gras.
L’introduction de ce genre de mesures débiles en période de crise est ahurissante de la part de parlementaires qui se veulent intelligents. C’est aussi logique que de décider que désormais, ils devront siéger à Berne à leurs frais, sans rémunération, mais en plus en payant pour chaque session parlementaire à laquelle ils voudront assister.
On pourrait peut-être lancer une initiative dans ce sens … mais elle serait sans doute déclarée irrecevable, car contraire au droit inamovible du parlementaire à faire n’importe quoi en permanence.
Deux semaines après une votation contestée, la Suisse se distingue donc une nouvelle fois : elle pénalise ceux qui ne peuvent strictement rien dans la crise actuelle pour tresser simultanément des couronnes aux dirigeants de l’UBS, qu’on ne poursuivra pas en responsabilité, ma petite dame …
Face à ce genre de comportements parfaitement irresponsables, on se demande quelle est la parade.
Et il est probable que cette dernière doive revêtir une forme plus forte d’action que celles qui sont prévues par les institutions.
Résister même par l’action violente face à une décomposition pareille de l’état social relève du patriotisme et non pas de l’extrémisme.
A force de jouer avec le feu, les sinistres élus de la Berne fédérale devraient commencer à imaginer les conséquences possibles de leurs traîtrises sociales.