Premier constat, de réels efforts ont été accomplis, variables il est vrai selon les fabricants. Mais il reste du pain sur la planche, notamment en matière de recyclage, les composants électroniques s'avérant particulièrement toxiques.
Cela dit, le guide de Greenpeace ne prend en compte que l'impact des matériels grand public, et non d'autres aspects tels que le stockage, la sécurisation, la recherche, etc. Selon une étude de Sun Microsystems, chaque PC génèrerait ainsi 0,5 tonnes de CO2 au cours de ses 3 années de durée de vie moyenne. Et le coût énergétique de chaque octet créé doublerait actuellement tous les ans.
A contrario, l'informatique, à travers la dématérialisation des procédures, la mise en place de réseaux de travail à distance, les divers gains d'efficacité qu'elle rend possible, permettrait de réduire de 7,8 milliards de tonnes de CO2 l'empreinte carbone des autres secteurs – c'est du moins la conclusion du Green Telcoworld qui s'est tenu à Paris du 20 au 23 janvier 2009. Sans oublier le rôle des TIC dans la mesure et la compréhension des phénomènes liés à l'environnement...
À 3zeco, du fait de notre implication dans le développement de solutions informatiques durables, c'est bien sûr un aspect sur lequel nous ne manquerons pas de nous pencher avec une attention toute particulière.
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Le Green Telco World Congress 2009
Implications énergétiques des TIC