D’accord, Dédé a rangé définitivement ses raquettes il y a trois ans. Mais je lui décerne quand même le titre honorifique de sportif de l’année.
Parce que, dans le genre match au sommet, Andre Agassi joue à son meilleur niveau dans son autobiographie parue en novembre (pour la version française, patientez jusqu’au 10 décembre). Entre autres révélations amusantes – ou pathétiques -, il avoue que le tennis le dégoutait, qu’il s’est coiffé d’une moumoute en finale de Roland-Garros pour masquer sa calvitie naissante, qu’il s’est drogué en période de dépression et enfin qu’il ne portait pas vraiment Pete Sampras dans son coeur. Le mari de Steffi Graf a par conséquent au moins le mérite, certes tardif, de ne pas s’être fait inviter au bal des faux-culs.
Sur la deuxième marche du podium, je place Flavio Briatore. Pour l’ensemble de son oeuvre, autant que pour sa magouille qui a entraîné sa radiation perpétuelle de la F1 au GP de Singapour. Comme Agassi, l’homme est finalement franc du collier. Rien que sa prédilection en son temps pour Naomi Campbell lui vaut de ma part des félicitations appuyées.
Enfin, je place Tiger Woods en troisième position. Quatorze titres du Grand Chelem (en cours) et premier sportif de l’histoire à dépasser le milliard de dollars de gains. Un génie absolu du sport. Qui, on l’apprend depuis quelques jours, donne beaucoup de travail aux établissements hospitaliers de son quartier et possède en outre un don d’ubiquité assez phénoménal. Le Tigre aurait en effet un sens aigu de sa destinée sportive, allant par exemple jusqu’à aller aux putts plus beaucoup plus souvent qu’on ne l’aurait imaginé!
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