« Si vous faites quelque chose et que vous ne voulez que personne ne le sache, peut-être devriez-vous déjà commencé par ne pas le faire »
Il faut comprendre qu’Eric Schmidt n’est pas très au fait du durcissement des politiques européennes visant à réduire les libertés individuelles en instaurant le filtrage de masse. Dans le monde de bisounours hémiplégique du patron de Google, la liberté d’expression est un acquis. C’est d’autant plus surprenant venant de cet homme que Google a toujours une politique assez respectueuse des internautes en matière de privacy. Google a toujours privilégié l’autorégulation par le Net et l’écoute des internautes aux demandes ubuesques de certains états.
Est-ce la fin d’une époque pour Google ?
Non, je ne le pense pas. Et même si Google a de quoi faire peur, malgré ces mots malheureux, il ne faut pas perdre de vue qu’en bon américain, Mr Schmidt n’est pas très au fait de certaines choses qui se passent en France. Je ne pense pas qu’il aurait eu ces mots s’il avait travaillé chez TF1 et envoyé un email à son député pour exprimer sa position sur une loi comme HADOPI.