La conférence de l'ONU sur le réchauffement climatique s’est donc ouverte hier matin à Copenhague.
Les 1.200 délégués issus de 192 pays ont assisté à cette première séance plénière. L’enjeu est de taille, comme l’a rappelé le Premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen, précisant que le sommet de Copenhague est "dépositaire des espoirs de l'humanité".
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée dans la salle Tycho Brahe du Bella Center, et a débuté avec la projection d'un film truffé d'images choc, histoire de donner le ton. Un cauchemar...
Très symboliquement, les participants ont dû choisir leur camp: pour entrer dans le centre de conférence, deux portes symbolisent les enjeux du sommet. Une porte rouge représente le choix du réchauffement climatique, une autre, verte, est dédiée aux participants qui veulent "voter pour la Terre". En milieu d'après-midi, personne n'avait encore franchi la porte rouge. Symbolique, oui. Mais le rendez-vous de Copenhague n'est il pas un symbole attendu ?
Tout Bali pour Copenhague
La France, via Jean-Louis Borloo est intervenue dès cette séance plénière, pour dire qu'il ne fallait pas avoir peur de la discussion, que la confiance devait être présente.
"Nous avons adopté Bali à l’unanimité, il n’est pas question de rouvrir la discussion. Son exécution est d’ailleurs très simple. Tous les pays se sont engagés à une réduction globale de 50% des émissions d’ici 2050. Les pays industrialisés, qu’ils aient ou non ratifiés Kyoto, se sont engagés à réduire leurs émissions de 80% à 95% d’ici 2050 par rapport à 1990, avec une réduction individuelle et collective de 25 à 40% d’ici 2020. L’Union européenne a déjà pris des engagements contraignants de 20% de réduction, pouvant aller jusqu’à 30%. La France milite pour le haut de la fourchette, soit 30%."
"La France plaide depuis des mois pour que les chefs d’Etat et de Gouvernement soient présents à Copenhague, à la différence de Kyoto, Bali et Poznan, car eux seuls peuvent engager effectivement leurs pays. Mais cet accord précis et contraignant nécessite, exige, ne sera efficace qu’avec la création d’une organisation mondiale de l’environnement qui sera l’outil commun et collectif de tous les pays du monde.
Sa création est vitale pour la réussite de cette mise en mouvement du monde."
A suivre...
GC.
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