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MoDem 67 au détour d'un article sur le passage de N. SARKOZY en Alsace

Publié le 08 décembre 2009 par Arnaud Lehmann

Si je me réfère au nombre de Robespierre en herbe au sein du MoDem 67, je risque de faire connaissance avec les joies de la décolation avec la publication de ce post.  Nombre de mes collègues oranges confondent démocratie et absolutisme... Les édits de notre monarque national ne sont pas là pour aller dans un sens inverse. Une note mêlant UMP, Nicolas SARKOZY, Philippe RICHERT, régionales et MoDem 67… Une véritable hérésie ! Je pense que  s’il  est un crime de lèse-majesté par excellence au MoDem, c’est bien celui-là.


Ceci étant, je ne cite l’article que pour la mention surlignée. Ici au moins notre position est relayée dans un quotidien national ( Le Figaro en prime, mon cas s’aggrave ). La question de l’union avec l’UMP n’entre pas en ligne de compte, le Bureau a clairement affirmé son choix de l’indépendance de premier tour pour le MoDem.

Les choses ne sont pas aussi simples que ne le laisse entendre la journaliste. Ce n’est pas tant la personne de Yann WEHRLING qui est problématique que la symbolique qui se dégage de ce choix. Il y a un décalage complet entre ce que veulent imposer François BAYROU et Marielle DE SARNEZ en Alsace avec le terreau centriste local.

Cependant, si le but est de faire en sorte que le MoDem ne fasse pas 5%, alors j’applaudis des deux mains les diktats parisiens. On pourrait difficilement faire mieux.

Les instances locales ont une vision différente des choses et ont décidé de ne pas jouer les moutons de Panurge pour une fois. L’ouverture à l’ensemble des sensibilités du centrisme alsacien a été préféré à la chasse au Vert.

Au demeurant, l’écologiste votera écolo et certainement pas Yann WEHRLING, l’ancien Vert. Au passage, je remarque que le seul titre de noblesse de la tête de liste adoubée par François BAYROU, c’est ancien Vert… C'est tout ce que les journalistes trouvent à lui accoler. De même pour les réunions organisée par le Mouvement Démocrate national au vu de certaines invitations. Difficile de faire autrement pour un politique qui n’a jamais réussi à obtenir un mandat électoral. Et ce ne sera pas pour cette fois non plus selon moi.

Déplacement symbolique de Sarkozy en Alsace

Yolande Baldeweck - Correspondante à Mulhouse
Le sénateur Philippe Richert est tête de liste UMP en Alsace.

Le sénateur Philippe Richert est tête de liste UMP en Alsace. Crédits photo : AFP

Le chef de l'État se rendra mardi dans l'une des deux seules régions détenues par la droite.

«Déjà en 2004, ce n'était pas gagné d'avance !» Philippe Richert, premier questeur du Sénat, tête de liste UMP en Alsace, cherche à se rassurer. Mais surtout à mobiliser ses amis. Car la majorité du conseil régional se trouve dans une situation inédite. Après le décès d'Adrien Zeller, elle s'est choisi comme président André Reichardt, 60 ans, maire d'une ville de la banlieue de Strasbourg, plutôt discret jusque-là. Richert, 56 ans, qui n'était plus conseiller régional et avait quitté la présidence du conseil général du Bas-Rhin en 2008 pour «se consacrer au Sénat», était alors hors course. C'est dans ce contexte que Nicolas Sarkozy effectuera une visite mardi en Alsace.

Reichardt s'est engagé à se ranger derrière Richert aux régionales. Et depuis trois mois, le nouveau président n'est pas resté inactif. Confronté à une dégradation économique, il a mis les bouchées doubles et lancé un plan agir pour l'emploi. «Chacun est à sa place. Philippe est tête de liste et moi je m'occupe du quotidien de mes concitoyens», assure-t-il, se refusant d'entendre ceux qui «voudraient les jouer l'un contre l'autre.»

Renouvellement laborieux

Richert n'a pas la tâche facile. La constitution de la liste s'avère compliquée, le renouvellement laborieux, même s'il annonce «entre 30 et 40 % de nouveaux». Il a dû faire face à la fronde des parlementaires haut-rhinois, relayée par la députée de Mulhouse, Arlette Grosskost, sa tête de liste dans le Haut-Rhin, lui reprochant de vouloir cumuler son mandat de sénateur et la présidence de l'exécutif régional. Pour couper court, il a annoncé vendredi qu'il quitterait le Sénat s'il est élu président et si la loi sur la réforme des collectivités est votée. Par ricochet, cela ferait le bonheur de Reichardt qui remplacerait Richert au Palais du Luxembourg. «Il faut foncer maintenant, aller à l'écoute des Alsaciens», s'impatiente le sénateur Hubert Haenel, persuadé que «Paris doit marquer de la considération à l'Alsace, par exemple en nommant un ministre plein».

S'il tarde à finaliser sa liste, c'est aussi parce que Richert attend d'y voir plus clair chez les centristes. À l'instar de Zeller, il se dit ouvert «aux centristes et aux défenseurs de l'environnement». Les premiers sont divisés entre le MoDem et Force centriste d'Alsace, la majorité des responsables du MoDem bas-rhinois refusant par ailleurs la stratégie de François Bayrou d'imposer l'ex-Verts Yann Wehrling comme tête de liste.

Les candidats d'Europe Écologie se sont eux accordés avec Antoine Waechter, sont en ordre de marche derrière Jacques Fernique (Verts), convaincus d'être en mesure de conquérir la région. Sans dire cependant comment Waechter, tenant de l'écologie indépendante, acceptera de négocier avec la gauche et avec le président de la communauté urbaine, Jacques Bigot (PS). Le maire d'Illkirch mise sur une liste rajeunie et très à gauche. Et pour séduire le monde rural où Richert est bien implanté, le PS table sur la présence, en seconde place, de Dominique Hoeffel, fille de l'ancien sénateur UMP Daniel Hoeffel.

Dans : Le Figaro


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