Qu'un Premier ministre dans ce pays explique que les minarets doivent, suite à un référendum suisse, "s'inscrire de façon raisonnable et harmonieuse dans notre environnement urbain et social" ne choque plus et passe même pour un propos équilibré à la limite du progressisme alors que cette question des minarets est artificielle. Qu'en conre partie, le même Fillon, ne dénonce pas avec la plus extrême sévérité les propos du maire UMP de Gussainville ne semble pas émouvoir.
Qu'un Fillon explique, pour sauver le fêmon et son patron, que ceux qui refusent le "débat" sur l'identité nationale laissent la parole aux "tenants du repli naturel" et aux "nostalgiques qui sont prêts à emboucher le clairon de Paul Déroulède et de Vichy" ne heurte manifestement pas grand monde.
Que le "Chef" du gouvernement, saisissant ainsi l'opportunité pour exister, convoque De Gaulle, Jeanne d'Arc, Henri IV, Richelieu, Clemenceau et Philippe Auguste est risible de la part d'un sarthois amateur de course automobilie néanmoins collaborateur d'un président qui en son temps s'était autorisé à prendre en otage Jean Jaurès.
Nul n'est dupe du discours contorsioniste d'un Fillon qui était sur le banc depuis le début de la saison et que son coach ne titularise que quand il est dans la scoumoune. Fillon a indiqué devant l'Institut Montaigne que "l'identité…