Le Président américain va tenter en effet au somme de Copenhague de ne pas décevoir les espoirs qui ont été placés en lui au moment de son élection. Il aura fort à faire face aux doutes de la communauté internationale sur ses engagements et face au scepticisme de ses compatriotes qui voient d’un mauvais œil ces conférences internationales.
Signe de cette pression constante, Obama, attendu d’abord dans la capitale danoise le 9 décembre sera finalement présent pour la clôture de la conférence. Un changement de plan qui suscite l’espoir chez les tenants d’un accord large sur le réchauffement climatique. Le président américain a donné des chiffres, mais ceux-ci sont malheureusement encore en deçà des efforts que sont prêts à consentir européens et japonais.
Les Etats-Unis, seul grand pays industrialisé à ne pas avoir ratifié le protocole de Kyoto, seront-ils cette fois sensible à l’enjeu de la conférence ? Pour Alden Meyer interrogé par l’AFP, « Obama doit apporter un peu de confiance au reste du monde sur le sujet », ce militant d’une ONG de défense de l’environnement donne du crédit à Obama affirmant qu’il trouve réconfortant « le sérieux avec lequel il envisage ce problème (du changement climatique) ».
Pour l’heure aux Etats-Unis, les Républicains se mobilisent contre Copenhague, à titre d’exemple l’ex candidate à la vice-présidence Sarah Palin, encore très populaire, écrivait ces jours ci sur sa page Facebook : « Les mesures environnementales drastiques défendues par des écologistes dogmatiques ne changeront pas le climat, mais changeront énormément notre économie, pour le pire ».
Preuve en est qu’aux Etats-Unis le chemin est encore long pour faire prendre conscience de l’enjeu de Copenhague.