« Les livres sont toujours des trésors où qu'il soient. Il suffit que quelqu'un les lisent et vous n'y pouvez rien. Rien ! »
La jolie quatrième de couverture...
Des textes d'un seul souffle. Les émotions secrètes trouvent leur respiration dans la parole. Des textes à murmurer à l'oreille d'un ami, à hurler devant son miroir, à partager avec soi et le monde. Trois jeunes filles en révolte contre ce qui ne respecte pas la liberté de leur corps. Trois textes qui trouvent dans la parole la force de s'opposer.
« Même les chinoises n'ont plus les pieds bandés »
Un tout petit livre de mots précieux à offrir à sa fille, sa nièce, sa sœur... mais aussi à son fils, son neveu, son frère... Un tout petit livre indispensable à emporter avec soi, dans son sac, à relire dans le train, à ouvrir devant une affiche publicitaire qui vous donne le sentiment d'être en-dessous de tout.
« Je croyais que c'était beau d'être une femme. J'y avais cru dans les yeux de ma mère. J'ai découvert que cela pouvait être une maladie. Honteuse. Qu'il faut faire oublier pour pouvoir vivre tranquille. Je ne dis pas « respectée ». Je dis « tranquille ».
« Je n'ai pas envie de repenser à tous les mots que j'ai entendus. Tous ces mots qui font de nous une serpillière à essuyer les crachats. Il faut se mettre un voile sur la tête pour éviter qu'ils nous souillent ? »
Une écriture qui remue, qui fait réfléchir, qui exige de se positionner tout en déposant les mots délicatement telles des bulles de savons. Des mots choyés, soignés, chéris, fragiles et forts à la fois, qui, comme les bulles brillent là où est la lumière, sont porteurs d'un sens différents selon d'où on se place.
Par Theoma -