Charlotte Gainsbourg revient en fin d’année 2009 avec un album sorti d’une collaboration avec Beck. Ce disque en 14 parties, intitulé « IRM », a été écrit en partie, mais surtout composé, produit et mixé par Beck.
La voix singulière de madame Yvan Attal résonne tout au long de l’album. En effet, malgré les effets vocaux ou les différentes rythmiques, souvent tribales, c’est la voix de Charlotte Gainsbourg qui est célébrée tout au long de « IRM ». Empruntant surtout à la pop que ce soit au niveau de la mélodie ou des rythmes, les textes anglais pour Beck et français pour Charlotte sont mis en avant par des mélodies simples mais recherchées et travaillées.
« IRM » a des sonorités sixties dans une enveloppe actuelle, ce qui en fait un album agréable. Soutenus par une pop suave et éthérée, Charlotte Gainsbourg et Beck nous bercent pendant 3/4 d’heure. Voilà ce qui fait défaut selon moi, car il s’agit bien d’être bercé et pas emporté. Il y a certes des boucles accrocheuses, des touches sonores plaisantes, de l’émotion dans la voix de l’interprète mais dans l’ensemble, ce voyage poétique ne me correspond pas.
Tracklist:
1. Master’s Hands – 2. IRM – 3. Le Chat Du Café Des Artistes – 4. In The End – 5. Heaven Can Wait – 6. Me And Jane Doe – 7. Vanities – 8. Time Of The Assassins – 9. Trick Pony – 10. Greenwich Mean Time – 11. Dandelion – 12. Voyage – 13. La Collectionneuse – 14. Looking Glass Blues