Dominique de Villepin va multiplier les déplacements en régions. Une façon aussi pour rencontrer les élus locaux dont il dresse un portrait toujours très positif : c'est la génération des "mairitants".
Dominique de Villepin ne manque jamais une occasion pour exprimer son attachement à tout engagement public.
Mais il consacre une attention particulière à la dimension municipale qui accorde des responsabilités écrasantes à des élus qui doivent être chefs d'entreprises, des médiateurs, des spécialistes de l'enseignement comme de la voirie et parfois même rester encore un peu monarques.
Des responsabilités tellement lourdes qu'au lieu de faire du local le vivier de l'engagement public, il en deviendrait le début de la ... désaffection.
La mairie devient l'echelon de toutes les revendications et de toutes les responsabilités ouvrant la voie à une nouvelle catégorie : les "mairitants".
Chefs d'entreprises, parce que la vie communale est une administration municipale qui est le visage de la Commune au quotidien. Cette administration doit être motivée, contrôlée, gérée avec dynamisme et rigueur.
Médiateurs, car les élus municipaux demeurent toujours ceux qui doivent administrer la "cité" en "bons pères de familles". Cette notion recouvre une culture de sagesse, de dialogue, de compromis, voire même de décision consensuelle gagnée par l'explication permanente.
Spécialistes, les Maires doivent le devenir rapidement tant les domaines d'actions de la Commune sont multiples, précis, nécessitant autant d'obligations de résultats.
Ces élus locaux seront certes des parrains courtisés pour la prochaine présidentielle mais ils sont aujourd'hui surtout entrés en contestation avec la réforme des collectivités locales et celle de la taxe professionnelle.
Une contestation qui pourrait les conduire à beaucoup s'affranchir de consignes officielles de parrainage en 2012. Les "mairitants" entendent mériter davantage de considération...
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