Quelques pubs qui ont fait trembler le web dans les années 2000, ce fameux web, tout jeunot, en fait. Un petit branleur de web qui se croit tout permis d'enterrer
en une geek génération les médias du XXème siècle. On n'en meusure que peu les effets. Ce qui est sûr, c'est qu'il offre une alternative nouvelle à tout ce temps qu'on passait devant la télévision
et les livres. Il est omniprésent, incontournable, totalitaire, mondial. L'image y devient centrale par ses éparpillements vertigineux. On peut vivre sans vivre dans ce monde second, comme les
sœurs Bronté. La vie sans vie ; la vie de monades, nomades immobiles.
Une profusion est offerte, mais de quoi ? Une immense circulation d'objets de culture, de discours, de rumeurs traverse cette insondable toile. On s'y perd à l'explorer, à ne batifoler que comme
des papillons de nuit, de lumière en lumière, d'instant en instant. On en oublie de s'ennuyer à zapper chaque seconde, sauter, tel un Tarzan immobile, de lien en lien, de rien en rien.
J'arrêterai sans doute ce blog bientôt, car il ne m'apporte que la frustration d'un incessant devenir, qu'un désir vain de séduire encore et encore, intarissablement. Mais je sens que je
m'ensable dans cet univers immense.
Crise d'identité, c'est d'époque...
Les trois pubs que je connaissais pas d'Adweekmédia qui répertorie les meilleurs pubs de la décennie.
Adidas. Hello To Morrow. Musique de karen O
Got Milk, d'une superbe habileté, j'adore.
Et enfin
Saturn Sheet Metal.
Ce ne sont pas les spots que je préfère, mais ceux que je ne connaisais pas dans cette sélection de la première décennie d'un siècle naissant et qui sera, sans doute, aussi impévisible que le
précédent.