Pour gagner en popularité et pour bien finir l’année, rien de tel qu’un bon proverbe. Serbe. "Notre passé est sinistre, notre présent est invivable, heureusement que nous n'avons pas d'avenir". Pourtant, ils n’ont pas connu Alain Afflelou. Moi, Alain Afflelou, regardez-moi. Je suis beau et élégant. J’ai un regard de velours, une voix chaude et rassurante, et je crée. Je crée des choses. Cette année, j’ai créé Next year d’Afflelou, j’ai créé Tchin tchin. Vous rentrez dans un magasin : bonjour, vous avez des lunettes Tchin tchin ?... Aldo Maccione, que deviens-tu ? Au point où il en est, m’est d’avis qu’il ne dirait pas non à une petite pub. Aldo la classe, ce serait son meilleur rôle. "Moi, Alain Afflelou, zé créé Tchin tchin". Il pourrait même s’en mettre un paire (de lunettes) à la fin. J’oubliais, celle repiquée sur T mobile sans l’ombre d’un doute. C’est laquelle encore ? Je sais plus. La chorégraphie dans la gare, c’est pas trop mon truc, mais faut avouer que c’était bien fait. Et là, ce pompage éhonté avec la vieille interloquée pour que l’on comprenne bien. On n’avait pas vu ça depuis que Johnny Halliday chantait "Le pénitencier" des Animals. Il y a des jours, je préfère encore Optic 2000.
Mais je crois que je m’égare (désolé pour les répétitions) un peu…
Pour gagner en popularité, rien ne vaut une bonne citation. "Aujourd’hui est mauvais et chaque jour sera plus mauvais – jusqu'à ce que le pire arrive". C’est d’un certain Schopenhauer. Bah, probablement un joueur de l’équipe d’Autriche sur le coup de la déception d’avoir été éliminé du Mondial.
Pour la peine, et pour gagner en popularité, il y a des jours où j’essaie de me débarrasser de mon addictive et onéreuse dépendance au passé (les poupées Mego, les robots japonais, les Marc Dacier dédicacés, les boîtes Banania, les figurines Astérix monocouleur offertes par les bonbons Dupont d’Isigny et les chewing-gums Malabar et les glaces Motta, les EP des Smiths, les pouêt-pouêts. Ouais, les pouêt-pouêts). Pour gagner en popularité… Pour gagner en quoi ? Et puis quoi encore ? J’ai de drôles d’idées parfois.
Pour la peine (la vraie, celle qui fait mal), petit raccourci vertical des épisodes précédents, à l’attention de ceux (Serbes et autres) qui ne trouveraient rien de mieux à faire que de nous rejoindre.
Pour faire de la place, je vous ferai grâce de ma prose habituelle. Comme quand j’étais en sixième I.3 avec Monsieur Brugal et que j’avais oublié ma rédaction à la maison.
Une chanteuse populaire
Une autre chanteuse populaire
Un chanteur populaire
Une leçon d'auto-école
Un agent secret
Une voiture de tourisme
Un toreador
Ralala... Faut toujours que quelque chose me contredise. Mais aussi on n'a pas idée de faire un truc pareil. (Tant que vous n'avez rien remarqué, ne quittez pas l'écoute)