Les dirigeants de notre monde se sont plusieurs fois réunit par le passé à propos du changement climatique : à Rio de Janeiro au Brésil en 1992, à Kyoto au Japon en 1997, à Johannesbourg en Afrique du Sud en 2002.
A chaque fois, de longues négociations ont abouti certes à une prise de conscience mondiale, mais pas globale ni totale. Et encore moins à de réelles actions, contraignantes envers les pollueurs.
Certains états, surtout les plus pollueurs comme les Etats-Unis, n'ont en effet jamais ratifié le fameux protocole de Kyoto, qui contraint les états industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Le sommet de Copenhague doit marquer une nouvelle étape importante, celle de l'après Kyoto. Ce protocole n'ayant jamais eu les effets escomptés, il est grand temps de faire quelque chose. Cependant, les états du monde, surtout les plus gros pollueurs, rechignent publiquement à participer pleinement et à faire les efforts nécessaires pour tenter de stopper le réchauffement climatique, réchauffement qui risque de toucher durement l'humanité et menace jusqu'à sa propre survie !
Une phrase vient à l'esprit, marquante : "On ne négocie pas avec le climat, on agit !"
Mesdames et messieurs, dirigeants de notre monde, n'oubliez pas cela...
Graeme Villeret