Cela voulait dire : la démocratie va vous apprendre les bonnes manières ! C'était injuste, limite facho, criaient les plus exaspérés parmi lesquels, profitant de l'aubaine, certains cadors de la politique. C'est au gré de la vague que le navire prend la houle. Les plus radicaux de ces exaspérés allant jusqu'à balancer le glaviot dans la soupière européenne, mais ne refusant pas les appointements que la fonction procure. Pas folles les guêpes !
A présent c'est les helvètes qui ont pris le relais des celtes. Bien que dans ce référendum l'on parle plus de minarets que de ventes d'armes, la seconde question posée dans ce scrutin particulier, Dany-le-Vert est complètement vert et n'hésite pas à le crier à la face du monde : « Cette question des minarets est un piège. Un piège parfait. Quoi qu'ils disent, les promoteurs de l'initiative visant à interdire la construction de nouveaux minarets s'en prennent à un symbole de l'islam et des musulmans. Or cet amalgame est non seulement insupportable, mais inacceptable… » Il n'a pas tort le Dany, mais j'arrête là, parce que quand il démarre, on ne sait jamais quand il va stopper. Si jamais il manque d'essence, pas grave, il continue sa course a l'énergie cinétique. Il est fort ce trublion de Dany-le-Vert ! Il a gardé des bons restes du siècle dernier, du temps où il fréquentait la fac et le pavé parisien. A l'époque où les gens rêvaient qu'ils rêvaient. A l'époque où quand un type parlait dans la rue, un livre s'ouvrait dans les coeurs. Il n'y va pas par quatre chemins, Dany. Ces suisses sont des cons et ils ont besoin d'une leçon, voilà en gros ce que pense et dit le Dany. Son idée ? Elle est simple. Il propose à nos voisins de l'Helvétie une « démocratie directe encadré par une Constitution » afin d'empêcher ces abrutis d'aller joyeux voter comme des abrutis. Pour Dany, si le citoyen moyen est un con, il n'en demeure pas moins que les dirigeants de la Confédération sont tout aussi cons. En soumettant à votation un sujet tel celui des minarets, Dany-le-Vert pense que ce référendum restera « une tache noire » dans l'histoire du pays. Pauvres suisses ! A toutes leurs taches, voilà qu'il s'ajoute maintenant une « tache noire ». Cela manquait au tableau, vous ne trouvez pas ?