Myron est parti avec Thérèse sur une île déserte pour tout oublier : la mort de sa petite amie Brenda, le fait qu’il ait tué un meurtrier pour se faire justice. Ses parents, ses meilleurs amis et associé ne savent pas où il se trouve.
Mais Win, à qui rien ne résiste a réussi à le trouver et vient le chercher car Esperanza, amie et associée de Myron chez MB Sports a été accusée du meurtre d’un de leurs clients. Avec son avocate, Esperanza refuse l’aide de Myron.
Mais lui n’abandonne pas. Il essaie de remonter cette piste, de savoir ce qui s’est réellement passé pendant son absence surtout que son client a essayé de le joindre pour le mettre en garde. A son retour, Myron découvre une disquette d’une jeune fille disparue 12 ans plus tôt. Elle est la fille d’une riche famille qui a racheté une équipe et décidé d’offrir au client de Myron la rédemption. Mais ce client avant de mourir a subi un test qui a démontré qu’il prenait toujours de la drogue.
Myron se sent visé. Toute son enquête le mène vers son passé, un passé où il a aidé son client lors d’un accident.
Mais le meurtrier n’avait pas les bonnes cartes en main puisqu’Esperanza a été arrêtée.
Encore une enquête de Myron Bolitar. Le style est rapide, bien maitrisé. On en apprend plus sur Myron. Il est avant tout un être humain qui a des doutes mais qui se rend compte qu’il aime ses parents. C’était déjà visible dans les précédents livres, mais depuis qu’il est parti de chez lui, la relation s’est enrichie surtout lorsqu’il apprend que son père est mortel. Il se revoit enfant et revoit tout ce qu’il a partagé avec cet homme qu’il adore. Ses pleurs lui font du bien pour qu’il accepte un passé pas si lointain, le fait qu’il ait tué, sa rupture avec Jessica, la perte de Brenda.
Myron se rend compte que malgré ses allégations il franchit très souvent la limite et plus qu’il ne le voudrait. Ca le rapproche de son ami Win et pourtant il aimerait être celui qui permet à son ami de ne pas être aussi tranchant dans ses actions. Mais personne n’arrivera à changer Win, qui reste et restera son ami fidèle. Donc, tout n’est pas blanc ou noir, il n’y a pas de juste milieu. Il protège les autres pour se protéger lui-même.
Eux seuls savent la vérité mais si Myron n’avait pas franchi la limite ce soir-là et cette année-là, nous n’aurions pas eu la série des Myron Bolitar car il n’aurait pas lieu d’exister.
Esperanza apparait très peu mais toujours comme l’amie fidèle qui connait son associé et qui a surtout voulu le protéger jusqu’au bout mais c’est faire sans la perspicacité et surtout sa ténacité.