Alors le ministre de se reprendre : « On ne supprime pas le programme d'histoire-géo en terminale scientifique, ce programme sera vu en première. En première, les lycéens de la filière S vont voir leur horaire d'histoire-géo passer de 2 h 30 à 4 heures. » Mais alors quid du programme de Terminale ? Si au cours de l'épreuve anticipée de français, un contrôle sera réalisé pour vérifier les connaissances des élèves de S, on proposera en fait une alternative pour la Terminale.
Une option de deux heures sera proposée pour ceux qui souhaitent garder contact avec la matière. Et Luc d'ajouter : « Les lycéens en S seront évalués en fin de première par une épreuve anticipée d'histoire-géo, comme le Français. Ils ne feront pas d'histoire en Terminale, mais actuellement ils ne font pas non plus de français et je n'ai pas le sentiment qu'ils soient illettrés », rapporte l'AFP.
Pas faux. De même que les élèves de L n'ont plus vraiment d'enseignement scientifique... encore que. Au Figaro, le ministre assure qu'un bon compromis a été trouvé, tout en rappelant son « attachement à l'enseignement de l'histoire-géographie ».
Un attachement qui n'empêchera pas le conseil de l'Éducation national de tenir une réunion jeudi pour étudier la réforme de Chatel. De l'avis général, rendre optionnelle la matière, c'est la condamner à terme...