Fin de l’Histoire en terminale S: les lycéens de RNL favorables

Après la publication dans le JDD d’une pétition d’universitaires contre la réforme du lycée, les lycéens favorables à la réforme du lycée, réagissent à cette polémique.

Une culture historique préservée

Il faut noter qu’en aucun cas les bacheliers S auront une moins bonne culture historique. En effet ces derniers disposeront d’ 1H30 d’Histoire-Géographie en plus pendant l’année de première. Un point que certain omettent déliberement…

Le projet de réforme du lycée de Luc Chatel propose un recentrage des filières, une plus grande cohérence entre la thématique de la filière et les matières qui la compose. Mais c’était sans compter des syndicats de professeurs plus occuper à défendre «leur bout de gras» que l’avenir des élèves.

L’année dernière, ces mêmes syndicats, ces mêmes professeurs dénonçaient «le bac unique» et la suppression des filières. Un enseignement au lycée sans distinction avec un programme identique pour tous. Il s’agissait à l’époque d’un des principaux arguments de ces organisations.

Un an après, ils dénoncent tout le contraire !

Après des dizaines d’heures d’écoutes, il a été décidé de recentrer les filières sur leurs enseignements d’origines, pour répondre aux craintes et aux critiques développés lors des réunions de concertation.

En effet, pourquoi un bachelier de S peut-il faire une fac littéraire alors que des études scientifiques sont totalement exclues pour un élève de L ? C’est dans l’optique de répondre à cette incohérence que la réforme du lycée intervient.

Un élève de terminale S a vocation à compléter ses connaissances en sciences, pas à poursuivre un enseignement dans une matière qui doit être approfondie par des élèves de L ou ES.

Les lycéens pro-réforme de RNL dénoncent les contradictions irresponsables de certains profeseurs qui n’hésitent pas à s’offrir des tribunes pendant les heures de cours. Ces nouveaux arguments n’ont qu’un but: trouver un point d’accroche à une réforme consensuelle construite à partir des inspirations de l’ensemble de la communauté éducative.

Nous appelons les lycéens à contre-argumenter dans leurs lycées dès lors qu’un professeur appellera ses élèves à manifester contre la réforme du lycée à partir d’arguments trompeurs.

«Il ne faut pas prendre prétexte de la facultativité de l’histoire-géo en terminale S pour contester la réforme dans son ensemble qui est juste et nécéssaire» affirme Mehdi Merzouk, Porte Parole de RNL.