Brevet de pilote de parapente

Déjà, il faut le savoir, ce brevet ne donne droit à rien et ne permet rien de plus à son détenteur qu’à un parapentiste n’ayant jamais suivi aucune formation.
C’est un brevet de la fédération française de vol libre (FFVL) qui amène vers des certifications nationales à but non lucratifs.
Tiens, il y a « vol libre ». On a là la justification du « donne rien de plus qu’à un autodidacte ». Car on peut voler sans brevet, sans licence, sans club… Libre, je vous dis.

« Ben alors pourquoi s’emmerder à passer ce truc de brevet à la noix alors ? » Me demanderez-vous avec cette naïveté qui vous caractérise. (j’ai pas dis vulgarité).
Parce que pour pouvoir être habilité à faire faire du vol bi-place, enseigner en club ou déclarer ses vols de distance au challenge fédéral annuel, il faut passer par le brevet de pilote obligatoirement. Et mon but à moi ce sont c’est trois raisons.
- Vous emmenez avec moi partager ma passion,
- Vous enseignez officiellement ma passion,
- Revendiquer haut et fort que je ne suis pas un gros naze à chaque instant et que je parviens à faire des choses. Là, je divague un peu.

« La suite ? » Me demandez vous sans risquer de vulgarité ce coup-ci. Merci, mon blog reste donc lisible grâce à votre effort.
Le « brevet de pilote de parapente confirmé ». Un mot de plus « confirmé« . C’est ça le sésame pour intégrer toutes les formations fédérales en parallèle : bi-place, enseignement, coupe fédérale de distance.
Il faut encore compter un an. Prévoir de changer le matériel. Réviser la théorie l’hiver prochain. Un stage « incident de vol ». Un stage de perfectionnement 3. Et Voler Voler Voler afin de glaner de l’expérience et pouvoir le prouver le jour de l’examen. On en reparlera.

« Au fait, t’as payer pour l’avoir ton brevet ou tu le mérites vraiment ? ». Bande de salaupiots, vous êtes incorrigibles…
- La partie théorique, j’ai bénéficié des cours du jeudi soir à l’ASUL Vol Libre de Villeurbanne. Mon club administratif. Je n’avais pas vraiment besoin d’y aller. J’aurai pu passer l’examen sans les cours. Mais j’ai préféré soutenir leur démarche de donner des cours en y participant. J’ai eu aussi le soutien de mes collègues de bureau qui ont joué à passer le QCM avec moi pour que je leur explique toutes les réponses pour savoir si j’étais au point.
- La partie pratique, je suis allé sur le décollage Sud de Saint Hilaire du Touvet à l’école Prévol.
- « S’Paul, qu’est-ce que tu fais dans les conditions météo présentes, les personnes sur le décollage, ton matériel, les forces en présence… ? ».
La question de Guillaume l’examinateur mérite une réponse claire…
- « Je ne vole pas, y’a trop de vent. On va boire une bière ? ».
- « OK, bonne réponse. C’est toi qui paye, tu viens de réussir ton brevet de pilote de parapente ».
- « Chouette, même pas besoin de sortir la voile du sac et de se geler les miches en l’air. ».
- « S’Paul, ça fait 4 ans que je suis ta progression semaine par semaine quand tu passes sur Saint Hilaire alors t’as pas besoin de voler aujourd’hui pour me prouver que tu mérites ma signature pour le brevet. ».
- « Youpi, pour fêter ça je prendrai aussi un rhum en compagnie d’Ahmed ce soir au Ninkasi Gratte-Ciel. »