The Parent Trap // Blowups // 9 21o ooo tlsp.
Double dose de Private Practice cette semaine. J'avais peur que ça fasse un peu beaucoup mais le deuxième épisode était tellement bon, sans doute le meilleur de la série jusqu'ici, que je n'ai pas trouvé le temps long une seule seconde. L'excellente nouvelle d'abord, c'est qu'Addison est redevenue l'héroïne de sa propre série, permettant ainsi à Kate Walsh de délivrer une prestation absolument remarquable. Et puis, même si cette remarque est superficielle, elle était plus belle que jamais. Divine ! Même dans un gros pull et un vieux jean, elle a la classe d'ailleurs. C'est dire. L'arrivée du père d'Addison, "The Captain", était une très bonne idée mais les scénaristes ont trop voulu jouer la carte de suspense en ne nous révélant qu'au bout du 3ème épisode quelles étaient ses véritables intentions. Du coup, en attendant, on l'a fait coucher avec Violet. Cela a mis Addison hors d'elle, évidemment, mais ça sonnait un peu faux par moments dans le sens où elle-même ne se gène pas pour embrasser (et sans doute bientôt coucher) avec l'ex-mari de sa meilleure-amie. Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! Mais elle était plus énervée contre son père que contre Violet jusqu'à ce que sa mère débarque à Los Angeles et complique sacrément l'équation. On apprend avec autant de stupéfaction qu'Addison que sa mère est lesbienne, qu'elle aime la même femme depuis plus de 20 ans et que son mariage n'est finalement qu'une grosse erreur qu'elle a traîné comme un boulet pendant tout ce temps pour ses enfants. Il y a de quoi être secouée et Addison va toucher le fond. Une des scènes avec sa mère (interprétée par JoBeth Williams, Emmyawardisée et on comprend vite pourquoi) était parfaitement déchirante, incroyable de justesse. Au final, on a appris énormément sur Addison et sa grande famille au cours de ces deux épisodes et c'était passionnant.
Plus en retrait, les autres personnages ne se sont pas pour autant éclipsés. Le premier épisode, décidément très familial, nous a permis de retrouver la fille de Naomi et Sam qui avait disparue de la circulation. La voilà qui séche les cours, qui organise des fêtes et surtout, qui embrasse un garçon ! Naomi, la mère-la-pudeur en chef, sort de ses gonds de manière pratiquement ridicule mais en même temps assez amusante et passe plus tard le relais à Sam qui a bien du mal, lui aussi, à voir sa fifille grandir. Je pense que cette intrigue ne fait que commencer... Charlotte et Cooper continuent de s'engueuler joyeusement avec des cas médicaux en toile de fond. Et puis dans le deuxième épisode, Dell a enfin eu son heure de gloire. Heather a replongé dans la drogue, comme tout le monde s'y attendait -sauf lui- et a carrément fait péter leur maison, laissant la petite Betsey bien amochée. La scène de l'explosion m'a fait sursauter tant c'était innatendu. Grièvement brûlée, Heather finira par mourir dans d'atroces souffrances. J'avais beau la détester pour tout ce qu'elle représentait, il m'a été impossible de ne pas ressentir de la peine pour elle. La prestation de Chris Lowell était très bonne, preuve que c'est possible quand on lui offre la matière adéquate. Dire qu'il était l'atout "sexy" et légéreté au tout début de la série... Il serait temps que ce Dell là fasse son retour maintenant que son drame -qui dure depuis deux ans- est terminé. Enfin, ça prendra forcément un peu de temps...
// Bilan // Les scénaristes de Private Practice n'ont jamais été aussi inspirés, mettant un peu de coté les cas médicaux plombants pour se tourner vers le développement des personnages, en particulier Addison et Dell, bouleversants.