Seul au milieu de l’immensité, ce cavalier traverse lentement la surface gelée du lac Baïkal, dans le sud de la Sibérie, en Russie orientale. Il ne craint ni le froid ni le vent ni la glace qui, en hiver, atteint par endroits plus d’un mètre d’épaisseur et peut supporter le poids d’un convoi de plusieurs camions. Autour de lui, l’un des plus beaux paysages du monde et un scintillant miroir strié par les mouvements de l’eau sous la surface gelée. A quoi pense-t-il ? Au chemin qu’il lui reste à parcourir ? Aux splendeurs qui l’environnent ou à l’avenir de la plus grande réserve d’eau douce du monde, juste là, sous les sabots de son cheval ?
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