A l’heure où les nouvelles possibilités d’interactions offertes par le développement technologique redéfinissent la nature des relations clients, les banques se voient contraintes d’opérer une réorganisation culturelle des contacts qu’elles établissent avec leurs clients. Ce faisant, conscientes de l’urgente nécessité de renouer avec les consommateurs et leur confiance effritée par la crise économique, de nombreuses banques se retournent vers les vertus du marketing afin de créer d’imposantes compagnes de communication, dans lesquelles promesses et espoir sont à l’honneur.
Or, plusieurs analystes sont d’avis que l’heure n’est plus au discours, et qu’il est plutôt temps de passer à l’efficacité professionnelle et à l’optimisation du service à la clientèle par le déploiement de relations basées sur l’écoute et les conseils. À cet effet, les médias sociaux apparaissent aujourd’hui tout indiqués pour atteindre ce genre d’objectifs.
Toutefois, il semble que les banques ont encore du mal à intégrer les médias sociaux à leurs solutions en ligne, en raison du manque de budget réservé à l’innovation et d’une certaine absence de volonté, et pour que les communautés représentent un outil efficace d’interaction avec la clientèle bancaire, les communications doivent être orientées autour de sujets qui intéressent les consommateurs.
Ainsi, utilisés à bon escient, les médias sociaux procurent de nombreux avantages aux joueurs de l’industrie bancaire. Globalement, les réseaux sociaux constituent pour les banques une alternative viable pour la promotion des activités de marketing, la mise en place de relations clients plus personnalisées ainsi qu’une gestion plus optimale des problèmes liés au service à la clientèle. De surcroît, les banques présentes sur les plateformes sociales sont en mesure de s’accaparer des avantages concurrentiels notables, notamment par la possibilité de développer des programmes de marketing innovateurs.
En outre, les médias sociaux « sont devenus un moyen efficace de prendre le pouls du consommateur », ce qui en l’occurrence permet aux banques d’impliquer les utilisateurs de réseaux sociaux dans le processus d’innovation de l’entreprise, notamment en se basant sur leur idées et leurs rétroactions pour le lancement de produits novateurs et qui répondent aux besoins concrets des consommateurs.
Bref, des possibilités bien réelles, mais qui restent encore sous exploitées…