Je ne dis pas que j’en étais certain, mais le fait de voir le club francilien en haut de l’affiche avec aujourd’hui sa place sur le podium du Top 14 ne me surprend pas vraiment.
La réémergence de ce qui fut jadis le Racing Club de France est en effet programmée depuis que Jacky Lorenzetti a décidé de prendre ses destinées en main. Le Racing était une première fois ressorti de ses limbes dans les années 1980 et 1990 pour y tomber à nouveau dix ans plus tard.
Fortune faite, et bien faite, en revendant en 2006 Foncia, qu’il avait façonné en joyau européen de l’immobilier, pour 800 millions d’euros, Lorenzetti avait donc avec son portefeuille bien garni largement de quoi s’offrir une équipe à la gloire presque oubliée. Et que l’on avait remisée dans un stade de Colombes lui aussi hanté par ses vieux fantômes.
J’ai suivi les Ciel et Blanc ces deux dernières années en Pro D2. Avec le net sentiment que ce M. Lorenzetti avait la ferme intention de remettre les deux couleurs à la mode. A la mode du temps bien sûr, à coups d’euros et donc de recrutement en béton (Bobo, Lombard, Wisniewski, Auradou, puis Nallet, Chabal, Steyn…), mais aussi avec ses méthodes. Lorenzetti n’est pas du genre batteleur. Mais après une évidente réflexion, il parle juste et avec une fermeté polie. Ses décisions sont jusque-là frappées du coin du bon sens.
Il veut même tailler des croupières à Max Guazzini, sans jamais le citer naturellement. En faisant sortir prochainement de terre, du côté de la Défense, un stade dédié au rugby et au Racing. Avant le nouveau Jean-Bouin de Max ?