Salle de maths qui est aussi la salle de la scène « Cramoisi-Business man » propice à l’exhibition. C’est le foirail, la fête des affaires, salle colorée, agressive, saturée de sons divers empruntés aux pubs télé, flashs d’infos et autres gimmicks de la modernité. Les comédiens devront être à la hauteur et avoir le franc-parler de camelots sur leurs paquets de marchandises.
Salle d’histoire géo. Ambiance beaucoup plus paisible, à base d’éclairages qui figurent le passage du temps, le cycle du jour et de la nuit. Possibilité de projection pour représenter le planisphère et figurer par l’image ce qu’il y a dans le texte.
Salle de musique : le moment de la découverte de l’amour... Attention à ne pas verser dans la grivoiserie ou l’obscénité ! Evidemment, la rose est séductrice, évidemment elle parle de la naissance du désir et du frisson des corps mais il faut amener le spectateur à autre chose... En d’autres termes, les élèves sont en sixième, pas de Bilitis ou d’ambiance Crazy Horse. Comme le souligne le metteur en scène, il est plus intéressant de tirer l’amour du côté du sublime.
L’idée serait donc de faire sortir la fleur d’un cadre posé bien en évidence comme un grand tableau. Elle s’avancerait lentement, s’arrêterait, repartirait et finirait par retourner dans le cadre, laissant ainsi la voie libre aux accents de la spiritualité... le moment où le Petit Prince se récite des vers.