Finalement, chez nous, ce week-end "sans rien de spécial" s'avère comme souvent en pareils cas empli de plein de petites choses.
C'est bon d'avoir du temps. Vraiment bon.
Par exemple, on tire des plans sur la gommette depuis hier après-midi.
On cause tommettes. C'est bon pour les pommettes.
Dans le coin, on s'engage en effet dans un programme immobilier. C'est le beurre pour l'instant. On verra les épinards après.
C'est le temps de rêver les yeux ouverts. Le temps d'imaginer et de se gausser des croquis sur le papier, genre, Tu as raison, je dégage la cheminée, ou alors, tiens, le piano, je vais le mettre là. Le temps de plonger dans des revues maison & décoration. De gommer, tracer, retracer. Tailler le crayon. Froisser le papier.
Gars de sept et bientôt douze ans sont bien sûr mis à contribution(s).
Chacun a mission d'inventer sa maison. De la dessiner. D'exposer sa vision des choses.
C'est le temps des bons plans. Et des stupéfaites. J'ai ainsi appris l'existence d'un espace feutres en contemplant le projet de gars de sept ans et noté que mon coin musique était baptisé radio.
On se marre bien. C'est fossettes. C'est pas prise de tête.
Saint-Nicolas est passé dans la nuit. C'est air de fête. Avec menu d'esthète. Une de nos connaissances en effet est venue livrer quelques mets soigneusement conservés. Victimes d'une panne électrique. Décongelés, du coup. A consommer fissa.
Et puis sapin acheté, sapin à monter. Plongée dans le grenier pour extraire la malle aux trucs qui brillent et aux machins dorés.
Autre chose.
J'avais pas fait gaffe. Que chez nous "l'esprit Noël", il s'étalait en fait sur quasiment quatre mois. Ca démarre en novembre, avec des anniversaires. Ca se poursuit (évidemment) en décembre, avec quasiment deux pères Noël (le Lorrain a en effet la Saint-Nicolas en prime, qui tombe notons-le ce dimanche 6 décembre) et tout qui s'y met, du sapin aux guirlandes en passant par les bouffes diverses et variées puisqu'il est des moments dans l'année où les familles se multiplient. Ca perdure en janvier, avec notamment les rois, que j'aime tellement la frangipane qu'on doit bien les tirer quatre ou cinq fois, les rois. Gars de bientôt douze ans a même fait le coup du gars qui collectionne les fèves. C'est dire si je suis soutenu.